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En France, "la jeunesse" représente 10,5 millions de jeunes âgés de 16 à 29 ans résident en France, soit plus de 16 % de l’ensemble de la population. Les jeunes sont dans une période d’autonomisation et d’insertion dans la vie professionnelle et sociale, qui se rallonge, entre la sortie du système éducatif (20 ans) et l’obtention d’un emploi stable (27 ans).                                

Cette période pour une partie d’entre eux est synonyme de précarité : un jeune sur cinq vit en dessous du seuil de pauvreté et plus d’un tiers des jeunes rencontrerait des difficultés pour payer leur loyer, leurs factures et courses alimentaires1. La simplification peut servir à fluidifier et à sécuriser les parcours des jeunes dans cette période de latence et de construction de leur avenir.

A l’issue des concertations avec les organisations de jeunesse, le Premier ministre a confié en mai 2016 à M. Antoine Dulin et à Mme. Celia Vérot une mission sur les simplifications des politiques de jeunesse, afin d’identifier les complexités et les solutions de simplification associées aux différentes étapes de la vie des 16-30 ans.

Myriam El Khomri, ministre du Travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social, et Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la jeunesse et des sports se sont vu remettre en mars 2017 le rapport Dulin-Vérot intitulé "Arrêtons de les mettre dans des cases ! Pour un choc de simplification en faveur de la jeunesse".

jeunes ensemble

Quatre objectifs ont été identifiés par les rapporteurs :

  • Concevoir des démarches administratives simples pour les jeunes (notamment pour l'orientation, l'inscription aux listes électorales, l'inscription à la sécurité sociale lors du 1er emploi, etc.) ;
  • Créer les conditions de l’autonomie en limitant les barrières d’âge et de statut (ex. : revoir les conditions d’âge particulièrement nombreuses et toujours différentes selon les dispositifs) ;
  • Mettre en œuvre une gouvernance rénovée et une coordination effective des acteurs de la jeunesse (ex. : développer la participation des jeunes à la définition et à l’élaboration des dispositifs et offres de service qui leur sont destinés) ;
  • Apporter une attention particulière à l’autonomie des jeunes protégés.

Le Gouvernement a d’ores et déjà mis en œuvre certaines des propositions présentées sur la Garantie Jeunes : grâce au décret du 23 décembre 2016, la charge administrative portant sur les missions locales a été allégée, de nombreuses pièces administratives n’étant dès à présent plus exigées pour l’inscription des jeunes bénéficiaires.

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