des jeunes optimistesL’association Course en Cours, qui œuvre chaque année pour sensibiliser collégiens et lycéens à l’intérêt des filières scientifiques et des métiers techniques et industriels, a voulu connaître le regard que les jeunes portaient sur leur avenir professionnel, leur orientation et leur opinion sur les filières scientifiques et techniques en particulier.

Des jeunes  plutôt optimistes

Course en Cours a donc commandé à l’Ifop une étude auprès de 1 000 jeunes (de troisième jusqu'à la terminale) afin de mieux cerner la situation et les éventuelles actions à mener pour engager les jeunes vers ces filières qui, justement, offrent de réelles opportunités professionnelles mais peinent à recruter, faute de candidats.

Leur optimisme concerne plus leur capacité à s’orienter vers les études qui les intéressent et à les mener à bien (+ de 80 %).

Les jeunes interrogés sont moins sûrs, en revanche, de pouvoir trouver un emploi qui les intéresse (55 %). Par ailleurs, 59 % sont optimistes quand on évoque la possibilité de "faire carrière", c’est-à-dire de gravir les échelons dans leur métier... et 57 % à bien gagner leur vie.

Le plébiscite des filières scientifiques et techniques

L’étude est aussi révélatrice de l’image positive qu’ont les filières scientifiques et techniques, vues comme des voies d’excellence et de bonnes portes d’entrées sur le marché du travail.

C’est la filière plébiscitée en premier avec 34 % des élèves interrogés qui envisagent de s’orienter vers une filière scientifique ou technique.

métiers de la mécaniquePour 88 % des sondés, ces filières préparent à une grande diversité de métiers et pour 82 % d’entre eux, elles permettent de trouver un emploi rémunérateur.

Toutefois, on note aussi la moindre proportion, dans ces filières, d’enfants issus de milieux sociaux moins favorisés et de femmes : six élèves interrogés sur dix affirment s’intéresser aux matières scientifiques et techniques (60 %) – et notamment les hommes (74 %), les enfants de cadres ou professions intellectuelles supérieures (73 %). Seulement 27 % des jeunes issus de familles de cadres se déclarent peu ou pas du tout intéressés par ces filières. Ils sont 48 % en revanche dans les familles dont le chef de famille est ouvrier.

Enfin, continuer à communiquer auprès des jeunes filles, est, à ce titre, encore plus important, au regard des résultats de l’étude : 53 % des femmes interrogées se déclarent peu ou pas du tout intéressées par les matières scientifiques et techniques.

 

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