Le 14/01/2020.

La DGAFP, Direction générale de l’administration et de la fonction publique vient de publier la 5e édition de son rapport annuel sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la fonction publique. Principaux enseignements.

La part globale des femmes dans la fonction publique est de 62 % en 2016. Cette proportion est quasi-stable par rapport à l’année précédente. Cette part s’élève à 55 % dans la fonction publique d’Etat et à 61 % dans la fonction publique territoriale. Elle culmine dans la fonction publique hospitalière à 78 %.

Il existe parfois des distorsions importantes sur certaines catégories d’agents très spécifiques. Ainsi, 95 % des agents de la filière sociale sont des femmes.

Des inégalités persistantes entre hommes et femmes

 

Au-delà de cas très particuliers, les femmes sont nettement majoritaires dans les différentes catégories hiérarchiques d’agents publics. Une exception notable toutefois : les postes les plus élevés hiérarchiquement - la sous-catégorie A+ - sont occupés à 59 % par des hommes.

La Loi Sauvadet du 12 mars 2012 impose un minimum de personnes de chaque sexe pour les plus hautes fonctions d’encadrement. Cette inégalité est présente dès la phase de formation des plus hauts fonctionnaires, puisque la promotion 2019-2020 de l’ENA (Ecole Nationale d’Administration) est composée à 64 % d’hommes.

Autre inégalité qui persiste toujours : les rémunérations. En 2016, le salaire net des femmes est inférieur de 13 % à celui des hommes. Cet écart est le plus faible dans la fonction publique territoriale avec 9% d’écart alors qu’il s’envole encore à plus de 20% dans la fonction publique hospitalière.