J'ai pu diversifier ma formation, m'ouvrir à d'autres projets, découvrir de nouvelles techniques. Laurine - architecte -

Maintenant que j'ai clairement mûri mon envie d'étudier à l'étranger, je me penche sur les différents programmes d'échanges possibles.

Je découvre Erasmus +

Les universités sont connues pour leurs échanges internationaux durant les études, mais elles ne sont pas les seules à proposer le dispositif Erasmus +. Les écoles de commerce, d’ingénieurs, les instituts d’études politiquerasmuses, les instituts agronomiques, les écoles d’art, les conservatoires de musique, les lycées dans leurs cursus de BTS et l’ensemble des établissements publics et privés relevant de l’enseignement supérieur proposent des mobilités Erasmus+.

Que je sois étudiant ou apprenti, garçon ou fille, je peux bénéficier d'Erasmus +. Pour entrer dans le dispositif Erasmus +, mon départ à l'étranger doit s'inscrire dans mon programme d'études et doit être utile pour l'obtention de mon diplôme. Il faut compter de 6 mois à 1 an pour bien préparer mon départ... rien à voir avec un séjour touristique !

Avec 33 pays participants, j'ai de quoi trouver la destination inspirante pour réussir mes études.

Je peux entrer dans le programme Erasmus + :

  • Dès ma première année d’étude supérieure pour les mobilités de stage ;
  • A partir de la 2e année d’étude supérieure pour les mobilités d’étude.

En choisissant Erasmus +, c'est mon établissement d'enseignement supérieur qui organise l'échange. Il doit être titulaire d'une charte universitaire Erasmus +. Je peux alors partir dans l'un des établissements européens partenaires de mon campus. Pour connaître les modalités de mise en œuvre, je contacte le bureau international de mon établissement.

Parmi les démarches à faire, je devrais signer un contrat pédagogique avec mon établissement universitaire français et l'établissement européen d'accueil.

Chaîne vidéo Erasmus + 

 

Des programmes d'échanges spécifiques au Canada, aux États-Unis, en Australie...canada

Pour étudier au Canada, aux États-Unis, ou encore en Australie, je peux le faire de façon indépendante ou dans le cadre d'un programme d'échanges.

Je peux, par exemple, partir étudier 1 ou 2 semestres au Canada dans le cadre d'un échange franco-canadien, sans avoir à payer l'inscription universitaire au Canada. Si je fais le choix de partir hors programme, je dois prévoir les frais de scolarité qui s'élèvent à plusieurs milliers d'euros selon l'établissement.

Si je souhaite partir étudier au Canada pour plus de 6 mois, je dois obtenir un permis d’études auprès de l’ambassade du Canada avant de partir. Pour le Québec, un CAQ (certificat d’acceptation) est exigé en plus du permis d'études.

Pour étudier aux États-Unis, un test de mon niveau d'anglais sera incontournable ! Je le voyageprépare et le passe un an avant de partir... tout comme je me lance dans les démarches administratives 1 an à l'avance : dossier d'admission à remplir pour chaque université souhaitée, demande de bourse.

Si j'obtiens une réponse favorable, je prends rendez-vous via Internet à l’ambassade des États-Unis à Paris et prépare activement mon dossier de demande de visa.

Si j'opte pour des études à l'autre bout du monde (en Australie !), le mieux est de le faire dans le cadre d'un programme d'échanges pour ne pas avoir à acquitter les frais de scolarité sur place. Ils peuvent varier de 19 000 à 35 000 dollars australiens par an. A côté du dossier administratif à remplir auprès de l'établissement visé, je dois également passer un test de niveau d'anglais, sésame indispensable pour être admis.

Je dois ensuite payer l’OSHC (sécurité sociale étudiante australienne) pour toute la durée de mes études. Cette inscription me permettra de recevoir un numéro CoE ("confirmation of enrolment"), indispensable pour faire ma demande de visa étudiant en ligne.

Quelle que soit ma destination d'études, je me renseigne sur les études et le quotidien sur place !

 

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