coeurEn France, un peu plus d'un million de personnes exercent une profession paramédicale.

On distingue 3 grandes familles de métiers paramédicaux : les métiers des soins (infirmier, puériculteur, etc.), les métiers de la rééducation (masseur-kinésithérapeute, orthophoniste, etc.), les métiers de l'appareillage et de l'assistance médico-technique (prothésiste dentaire, manipulateur en électroradiologie médicale, etc.). Le secteur regroupe une quinzaine de métiers phares, exercés à plus de 80 % par des femmes.

Les professionnels du paramédical sont majoritairement salariés, du secteur public, privé ou associatif. Ils travaillent dans les hôpitaux et les cliniques, les centres médico-sociaux, les maisons de retraite, les cabinets médicaux, les centres d'imagerie médicale, les laboratoires d'analyses, etc. La plupart des métiers paramédicaux peuvent également s'exercer en libéral.

Panorama du secteur

En 2017, on dénombrait en France : 681 559 infirmiers, 340 000 aides-soignants, 86 459 masseurs kinésithérapeutes, 35 525 manipulateurs en électroradiologie, 35 718 opticiens-lunetiers, 25 467 orthophonistes, 14 039 pédicures-podologues, 11 890 psychomotriciens, 11 216 ergothérapeutes, 11 612 diététiciens, 4 643 orthoptistes, 3 440 audio-prothésistes, 450 podo-orthésistes, etc. (Sources : Drees et organisations professionnelles).

Un secteur créateur d'emploisinfirmière

Le secteur connaît une croissance soutenue et une pénurie de certains personnels. La région francilienne, en particulier, souffre d'un déficit de 30 000 professionnels paramédicaux au regard de l'importance de sa population.

Avec le vieillissement de la population, les besoins en personnels paramédicaux se diversifient (spécialisation en gérontologie, soins et maintien à domicile) et sont en augmentation. Par ailleurs, de nombreux professionnels actuellement en poste prendront bientôt leur retraite : pour les remplacer, il faudra encore recruter davantage dans les prochaines années.

Repères

Dans l'enquête annuelle 2017 de Pôle emploi sur les besoins en main d'œuvre (BMO), les estimations de recrutement sont de plus de 50 000 pour les aides-soignants (aides médico-psychologiques, auxiliaires de puériculture, assistants médicaux, etc.) et de 21 500 pour les infirmiers, cadres infirmiers et puériculteurs.

Depuis une dizaine d’années, le nombre de professionnels paramédicaux a connu une forte croissance démographique. Sont particulièrement concernés les ergothérapeutes (+ 80 %), les psychomotriciens (+ 62 %), les orthoptistes (+ 52 %), les infirmiers (+ 34 %), les manipulateurs radios (+ 31 %), et les sages-femmes (+ 23 %).

 

Les soins infirmiers en tête

manipulateurActuellement, les besoins les plus importants concernent les infirmiers, suivis par les aides-soignants, les masseurs-kinésithérapeutes et les manipulateurs en électroradiologie médicale. Le nombre de places pour intégrer la première année d’études de certains métiers paramédicaux (infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, pédicures-podologues, psychomotriciens, etc.) est fixé par un quota (numerus clausus) : pour l'année 2017-2018, celui-ci était de 30 947 places pour les étudiants infirmiers.

En matière de soins infirmiers, la France connaît en effet une véritable pénurie de personnel depuis plusieurs années. Dans les IFSI, instituts de formation en soins infirmiers, les abandons en cours de cursus sont importants. Les conditions de travail difficiles, notamment à l'hôpital (surcharge de travail, horaires décalés, peur de l'erreur, etc.), conjuguées à des rémunérations peu élevées, n'ont pas rendu jusqu'ici la profession suffisamment attractive auprès des jeunes.

 

Des formations réglementées

Secteur de la santé oblige, les métiers du paramédical sont très réglementés. Pour les exercer, il est indispensable de décrocher le diplôme qui y prépare explicitement. La plupart des titres et diplômes du paramédical sont délivrés par le ministère de la Santé ou le ministère de l’Éducation nationale, qui en définit précisément le contenu.médecine

Le secteur paramédical est accessible à tous les niveaux de formation. Ainsi, aucun diplôme scolaire n'est exigé pour se lancer dans la préparation du diplôme d'État d'ambulancier. À l'inverse, il faut effectuer trois années d'études après le bac pour obtenir un diplôme d'État de psychomotricien.

Selon la spécialité qui vous intéresse, le précieux sésame est un diplôme d’État, un certificat de capacité, un baccalauréat professionnel, un BTS, un DUT, etc.

Depuis 2010, la déclinaison du système européen LMD (licence-master-doctorat) a permis d’entamer la refonte de la formation initiale des professionnels paramédicaux en France et leur intégration progressive dans des filières universitaires. Ainsi, au terme de leur formation, les diplômés en soins infirmiers obtiennent la reconnaissance du grade universitaire de licence, qui leur procure une meilleure reconnaissance sur le plan de l’exercice professionnel, mais aussi sur le plan de la rémunération.

 

Des carrières très ouvertes

Une fois en poste, les personnels paramédicaux ont accès à de nombreuses évolutions ou spécialisations : l'aide-soignant peut devenir infirmier, l'infirmier peut devenir infirmier anesthésiste, infirmier de bloc opticienopératoire ou cadre infirmier, etc. Pour cela, il faut le plus souvent passer des concours professionnels et suivre des formations complémentaires.

Par ailleurs, pour compenser la pénurie de médecins, les professionnels paramédicaux voient leurs responsabilités s'étendre progressivement. Ainsi, depuis 2007, les opticiens ont la possibilité de renouveler et d'adapter les prescriptions médicales. Plus récemment, les infirmiers ont obtenu le droit d'effectuer le vaccin antigrippal sans ordonnance du médecin. Ce mouvement devrait s'amplifier dans les prochaines années.

À l'avenir également, de plus en plus de professionnels paramédicaux – aides-soignants et infirmiers bien sûr, mais aussi masseurs-kinésithérapeutes, diététiciens, ergothérapeutes, etc. – interviendront directement au domicile des patients. La réduction des dépenses de santé passe, en effet, par le développement de l'hospitalisation à domicile et le maintien des personnes âgées chez elles le plus longtemps possible. Cette tendance s'accompagne de l'émergence de nouveaux métiers comme celui de responsable de service de soins à domicile.

Focus sur les métiers paramédicaux en Île-de-France

Riche en structures médicales et paramédicales, la région Île-de-France est un vivier d'emplois pour les professionnels du secteur paramédical. Ils sont 200 000 à y travailler.

Plus de 110 000 infirmiers travaillent également en Île-de-France. De même, un quart des pédicures-podologues, des psychomotriciens, des opticiens lunetiers ou encore des orthoptistes sont en poste dans la région.

calculatrice

Plus de 150 écoles et instituts forment chaque année environ 40 000 étudiants aux métiers paramédicaux.

 

Les bourses du conseil régional d’Île-de-France

Vous pouvez, sous certaines conditions de ressources, bénéficier de bourses de la part du Conseil régional dont dépend votre établissement de formation.
Chaque année, la région Île-de-France accorde ainsi plus de 8 000 bourses à des étudiants du secteur sanitaire et social dont les ressources familiales ou personnelles sont insuffisantes.
Pour connaître les conditions d’obtention de la bourse du conseil régional d’Île-de-France et effectuer une demande de bourse, connectez-vous sur le site : https://www.iledefrance.fr/fss

Les métiers des soins et de l'assistance aux soins

La pénurie d'aides-soignants et d'infirmiers dans les hôpitaux est toujours d'actualité pour ces professionnels à forte dimension relationnelle.

Aide-soignant(e)

L'aide-soignant aide les patients à faire leur toilette, à prendre leurs différents repas et à s'habiller. Il range les chambres, change les draps des lits et assiste le personnel infirmier. Il est chargé d'aider à changer les pansements, de distribuer des médicaments et de prendre la température ou la tension.

aide soignantMoins impressionnant et plus présent que le personnel médical, l'aide-soignant est volontiers choisi par les malades comme confident. Mais le contact avec la maladie et la mort demande une bonne résistance nerveuse et psychologique.

 

Sa formation: un diplôme d'État en un an

Pour exercer cette profession, il faut être titulaire du diplôme d'État d'aide-soignant (de niveau CAP). La formation menant à ce diplôme est accessible sans aucune condition de diplôme.

Le diplôme d'État d'aide-soignant (DEAS) se prépare en un an après réussite du concours d'entrée comprenant des épreuves écrites d'admissibilité puis un oral d'admission. Il faut être âgé de 17 ans au moins pour passer les épreuves de sélection.aide soignant

Les titulaires d'un diplôme de niveau IV (bac), ou de niveau V dans le secteur sanitaire et social (par exemple le CAP accompagnant éducatif petite enfance), sont dispensés des épreuves écrites. Il en est de même pour les étudiants ayant suivi une première année d'école d'infirmier.

Après 3 années d'exercice professionnel, un aide-soignant titulaire du DEAS, peut se présenter au concours d'infirmier. Après quelques années d'expérience, les aides-soignants peuvent accéder à d'autres métiers : auxiliaire de puériculture, aide médico-psychologique, moniteur éducateur… Ils seront dispensés de plusieurs modules de formation.

Où exerce-t-il?

Près de 70 % des aides-soignants officient à l'hôpital ou dans les cliniques. Les centres de soins pour personnes âgées se développent très vite, offrant de nombreux débouchés aux aides-soignants débutants. L'aide-soignant peut aussi intervenir dans le cadre des services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) sous l'autorité d'un infirmier.

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Auxiliaire de puériculture

Le travail de l'auxiliaire de puériculture varie en fonction de la structure qui l'emploie. En crèche ou halte garderie, l'auxiliaire accueille les enfants et participe à leur éveil tout au long de la journée. Changer les couches, consoler les enfants, les aider à manger, les coucher pour la sieste… Les activités sont multiples !

Danscouveuse un service de maternité, l'auxiliaire aura plus un rôle auprès des parents, en les accompagnant dans leurs premiers pas de père et mère (biberon, allaitement, soins, etc.).

Prodiguer des soins aux tout-petits demande patience, attention et compréhension. La prise en charge de très jeunes enfants requiert aussi beaucoup de sérieux et de maturité, d'autant que les parents attendent souvent des conseils de la part de l'auxiliaire de puériculture.

 

Sa formation: un diplôme d'État en un an

Auxiliaire de puériculture est un métier largement ouvert puisque la formation est désormais accessible sans aucune condition de diplôme. Il vous est infirmiersnéanmoins conseillé de suivre une préparation spécialisée au concours.

Le diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture (DEAP) se prépare en un an après réussite du concours d'entrée. Pour s’y présenter, vous devez avoir au minimum 17 ans.

Les auxiliaires de puériculture travaillent principalement dans les crèches et les haltes-garderies, dans le secteur médical (services de néonatologie des maternités, services de pédiatrie) et dans certaines structures socio-éducatives (PMI, etc.)

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Infirmier(ère)

Qu'il travaille en milieu hospitalier ou qu'il soit indépendant, l'infirmier est l'auxiliaire indispensable du médecin. Il est le garant de la qualité des soins apportés aux patients. Il travaille sur prescription médicale. Il distribue les médicaments, change les pansements, fait des injections ou des prises de sang, pose des perfusions. Il règle et contrôle les appareils de mesure ou de surveillance.

Faire face à la douleur des malades est parfois difficile à vivre. Mieux vaut avoir les nerfs solides et un équilibre personnel. L'infirmier passe presque toutes ses journées debout. Ses horaires sont souvent irréguliers.

 

Sa formation: un diplôme d'État à bac + 3infirmière

Le diplôme d'État d'infirmier, indispensable pour exercer, se prépare en 3 ans au sein d'un IFSI, Institut de formation en soins infirmiers. Ce diplôme confère le grade de licence (reconnaissance à bac + 3). La formation est accessible aux candidats âgés de 17 ans minimum et titulaires du bac (de préférence un bac général ou ST2S).

Les auxiliaires de puériculture et les aides-soignants justifiant d'une expérience professionnelle d'au moins trois ans bénéficient d'une dispense de certaines unités d'enseignement sous réserve d'avoir réussi un examen d'admission. De même, les titulaires d'un diplôme d'État de masseur-kinésithérapeute, d'ergothérapeute, de pédicure-podologue, de manipulateur en électroradiologie médicale, ainsi que les étudiants en médecine admis en 2e année du 2e cycle des études médicales et les étudiants sages-femmes (première année validée) bénéficient d'une dispense de la première année d'études d'infirmer sous réserve d'avoir passé avec succès une épreuve écrite.

Au cours de sa carrière, l'infirmier pourra se spécialiser et obtenir, en deux ans, le diplôme d'État d'infirmier de bloc opératoire (DEIB) ou d'infirmier anesthésiste (DEIA) ou de puéricultrice (en un an).

 

Où exerce-t-il?

médecineL'infirmier, lorsqu'il est rattaché à la fonction publique, travaille dans les hôpitaux publics, les services scolaires ou encore la médecine du travail. Il peut également exercer en tant que salarié dans les cliniques privées, les entreprises ou encore pour des associations humanitaires, en France ou à l'étranger.

Les infirmiers libéraux se constituent une clientèle sans trop de difficulté. En revanche, il faut avoir cumulé 3 années d'exercice salarié avant de pouvoir s'installer à son compte. Les horaires sont souvent lourds et irréguliers : soirs et week-ends ne sont pas épargnés !

On dénombre plus de 110 000 infirmiers en exercice en Île-de-France dont 78 % en secteur hospitalier.

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Puériculteur(trice)

Le puériculteur est avant tout un infirmier (90 %), plus rarement un sage-femme, qui a suivi une formation complémentaire d'un an. C'est un spécialiste de la santé de l'enfant et de son développement psycho-affectif.

Prendre soin des bébés et des jeunes enfants exige patience et compréhension, ainsi qu'une bonne résistance nerveuse.

puériculteur

Sa formation: un diplôme d'État à bac + 4

Pour exercer ce métier, vous devez obtenir le diplôme d'État de puériculture. Il se prépare en un an, principalement après un diplôme d'État d'infirmier.

Le diplôme d'État d'infirmier se prépare en 3 ans après le bac. La formation est accessible aux candidats âgés de 17 ans au moins et titulaires du bac (mais aussi aux aides-soignants ou auxiliaires de puériculture justifiant d'au moins 3 ans d'expérience professionnelle).

Ce diplôme en poche, vous devez réussir le concours d'entrée en école de puériculture. Ce dernier est composé de deux épreuves écrites d'admissibilité : un contrôle de connaissances et des tests psychotechniques. L’oral porte, quant à lui, sur l’étude d’une situation dans l’exercice professionnel de l’infirmier.crèche

 

Où exerce-t-il?

La moitié des puériculteurs travaille dans le secteur hospitalier. En Île-de-France, il existe de nombreux services de pédiatrie ou des hôpitaux entièrement consacrés aux soins de l'enfant.

Les maternités et les services de néonatalogie recrutent aussi de nombreux puériculteurs, de même que les services de PMI (protection maternelle et infantile), les crèches et les haltes-garderies. Les emplois sont plus nombreux dans les grandes villes.

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Les métiers de la rééducation

Ces professions exigent des études supérieures spécialisées (bac + 2 à bac + 4). Si les perspectives d'emploi sont florissantes pour les masseurs-kinésithérapeutes et les orthophonistes, les jeunes diététiciens ou ergothérapeutes ont une insertion dans la vie active plus difficile.

Diététicien(ne)

Le diététicien a toujours un avis et des conseils à donner sur l'alimentation de chacun, petit ou grand, malade ou en bonne santé, sportif ou sédentaire ! Spécialiste de la nutrition, il intervient pour assurer l'équilibre et la qualité des repas, la mise en place de régimes, le respect de l'hygiène alimentaire. Son activité consiste à la fois à soigner et à informer le public, afin de prévenir les surcharges de poids ou les maladies cardiovasculaires, par exemple.

Cependant, ne confondez pas ce professionnel avec le nutritionniste qui lui, est un médecin spécialisé.

Vous devrez à la fois faire preuve de pédagogie et de diététicienpsychologie pour faire comprendre aux patients la nécessité de modifier leurs habitudes alimentaires et, parfois, leur mode de vie. Des qualités de bon gestionnaire sont aussi attendues, notamment dans les postes proposés dans le secteur de la restauration collective (négociation avec les fournisseurs, gestion d'un budget).

 

Sa formation: un bac + 2 pour débuter

La plupart des diététiciens exercent avec un bac + 2. Mais si ce métier vous intéresse, vous pouvez poursuivre vos études jusqu'au master pro ou recherche, à bac + 5.

Le BTS diététique et le DUT génie biologique option diététique sont accessibles sur dossier aux bacheliers de préférence S ou STL (sciences et technologies de laboratoire), spécialité biochimie-génie biologique ; plus rarement après le bac ST2S (sciences et technologies de la santé et du social).

Après le BTS ou le DUT, vous pouvez enchaîner avec une licence professionnelle (bac + 3) en un an. On peut citer la licence pro mention industrie agro-alimentaire, sécurité des aliments assurance qualité (IUT de Créteil), essentiellement tournée vers l'industrie et la restauration collective.

Il est également possible, mais difficile, de rejoindre en admission parallèle une école d'ingénieur agronome (bac + 5).

 

Où exerce-t-il?

Près de 80 % des emplois se concentrent dans les centres de soins représentés par les hôpitaux, les cliniques, les établissements de cure, les maisons de retraite ou de convalescence.

L'industrie agroalimentaire recrute aussi des jeunes diplômés. De plus en plus, les laboratoires pharmaceutiques et les entreprises de restauration collective ont besoin des services d'un diététicien expérimenté.

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Ergothérapeute

L'ergothérapeute intervient sur prescription d'un médecin. Il aide les adultes et les enfants accidentés, les personnes âgées dépendantes, les handicapés moteurs ou mentaux à acquérir ou à retrouver une plus grande autonomie dans leur vie privée comme dans leur vie sociale. Il fait le bilan des capacités de son patient, qu'il soit en fauteuil roulant, malvoyant ou très âgé. Puis il met au point des techniques de ergothérapeuterééducation adaptées à chacun : exercices pour se vêtir, se nourrir, ouvrir sa porte, faire le ménage ou se rendre à son travail. Enfin, il invente des solutions pour aménager de façon pratique et confortable le cadre de vie de la personne (domicile, lieu de travail, etc.).

Pour réussir dans ce métier, vous devrez être attentionné, ingénieux, patient.

 

Sa formation: un diplôme d'État à bac + 3

Pour exercer ce métier, vous devez obtenir le diplôme d'État d’ergothérapeute qui se prépare en 3 ans et vous confère le grade de licence. L'entrée en formation est soumise à un concours accessible aux candidats âgés de 17 ans au moins et titulaires du bac (le bac S est recommandé). Les instituts de formation de Nancy, Lyon et Bordeaux recrutent uniquement les étudiants ayant effectué une première année commune aux études de santé (PACES).

Pour accroître vos chances de réussite, vous pouvez opter pour une préparation au concours (plus ou moins coûteuse), en université ou dans un organisme privé.

 

Où exerce-t-il?

ergothérapeuteL'ergothérapeute est recruté principalement par les établissements de soins publics ou privés, comme les services hospitaliers de neurologie, chirurgie, pédiatrie, rééducation, les maisons de retraite, les établissements psychiatriques.

Les organismes de soins et de maintien des malades à domicile se développent et recrutent des ergothérapeutes.

Les fabricants d'appareils d'équipement domestique et d'aménagement de l'habitat font appel aux ergothérapeutes pour du conseil et de l'expertise.

Il est possible d'ouvrir un cabinet en libéral, mais les ergothérapeutes indépendants sont très rares car leurs prestations ne sont pas prises en charge par la Sécurité sociale. Il est donc difficile de se créer une clientèle.

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Masseur(euse) kinésithérapeute

 

Le masseur-kinésithérapeute assure des rééducations de motricité. Il est généralement consulté sur prescription médicale. Ses patients souffrent de traumatismes divers : accidents du sport ou de la route, paralysies, difficultés respiratoires ou circulatoires, etc. Le masseur-kinésithérapeute effectue un examen masseurclinique. Il évalue le nombre de séances nécessaires au cours desquelles des mouvements précis seront répétés par le malade. Il corrige les gestes, recommande l'usage d'haltères ou de ballons, apaise la douleur par des massages prolongés.

Le travail du masseur-kinésithérapeute est avant tout physique : il accompagne la plupart des mouvements de ses patients, met en place des appareils de rééducation et surtout, travaille toujours debout. Force et résistance physiques sont indispensables lorsqu'on exerce ce métier.

Chaque traumatisme est singulier. Une erreur de manipulation de la part du praticien peut être lourde de conséquences. Il doit faire preuve de douceur et être à l'écoute de ses patients.

Enfin, ce métier exige une grande disponibilité car il faut s'adapter aux horaires des patients : le cabinet du masseur-kinésithérapeute reste souvent ouvert tard dans la soirée...

 

Sa formation : un diplôme d'État à bac + 5

Vous pouvez accéder à la formation de masseur-kinésithérapeute de 2 façons :

- Après une première année de licence STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives) ou sciences de la vie.

- À l’issue de la PACES, première année commune des études de santé, en fonction de votre rang de classement.
kinésithérapeute
Au total, 2 756 places en première année de formation en IFMK (institut de formation de masseurs-kinésithérapeutes) ont été offertes pour l'année 2017-2018. Le cursus dure ensuite 4 ans et s'achève par l'obtention du diplôme d'État (DE) de masseur-kinésithérapeute.
 

Où exerce-t-il?

La grande majorité des masseurs-kinésithérapeutes s'installent à leur compte (plus de 80 %). Ils créent leur propre emploi en ouvrant un cabinet seul ou en groupe.

Certains établissements de soins ou de confort offrent cependant des emplois salariés. Ce sont les hôpitaux et les cliniques, les établissements de rééducation fonctionnelle, les établissements thermaux, les centres de thalassothérapie ou encore les complexes sportifs.

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Orthophoniste

Ce professionnel est spécialisé dans les troubles du langage oral ou écrit. Dans la pratique, les 3/4 de ses patients sont des enfants venant pour un problème de bégaiement, de dyslexie, d'apprentissage de la lecture, etc.

Qu'il s'agisse d'enfants sourds ou bien d'adultes accidentés ou handicapés, l'orthophoniste prend en charge des patients fragilisés. Compréhension et disponibilité sont de mise. La rééducation des troubles du langage progresse très lentement. L'orthophoniste sait être patient et encourager à persévérer.


orthophoniste

Sa formation: une formation à bac + 5

Pour exercer en tant qu'orthophoniste vous devez posséder le certificat de capacité d'orthophoniste. Les études d'orthophonie se déroulent dans des centres de formation (18 établissements en France, dont un en Île-de-France) dépendant des facultés de médecine. Le concours permettant d'y accéder est très sélectif. Pour réussir, mieux vaut être titulaire d’un bac général, suivre une préparation et maîtriser parfaitement le français.

La formation comporte des cours théoriques, plusieurs stages (dans les services et consultations des hôpitaux, dispensaires, centres de rééducation, établissements scolaires et d'éducation spécialisée, chez un praticien conventionné exerçant en libéral...) et un mémoire de recherche.

Pour la session 2017-2018, le nombre maximum d'étudiants admis à entrer en première année d'études préparatoires au certificat de capacité d'orthophoniste était fixé, par arrêté, à 841 dont 120 en Île-de-France.

Le taux de chômage des orthophonistes avoisine 1 % et certains établissements désespèrent de trouver le professionnel dont ils ont besoin !

 

Où exerce-t-il?

Plus de 80 % des orthophonistes exercent en libéral dans un cabinet privé. Si les grandes villes sont un peu saturées, d'autres zones, comme les communes rurales ou certaines banlieues, offrent de nombreuses possibilités d'installation aux jeunes diplômés.

Les services hospitaliers de neurologie, de psychiatrie ou de pédiatrie, par exemple, recrutent des orthophonistes. De nombreuses structures d'accueil, pour des enfants et des adultes handicapés ou des personnes âgées, embauchent aussi des orthophonistes.

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Orthoptiste

L'orthoptiste prend en charge tous les troubles de la vision qu'ils soient causés par une malformation de naissance, une opération chirurgicale ou une maladie oculaire : strabisme, fatigue visuelle, malvoyance, etc. Il procède à des examens, rééduque petits et grands, des nourrissons aux personnes âgées. Il intervient toujours sur prescription d'un médecin.vision

L'écoute et l'attention sont essentielles pour bien comprendre les troubles des patients. L'orthoptiste incite ces derniers, par son enthousiasme, à participer activement à leur rééducation.

Il faut parfois établir un bilan long et minutieux avant même de commencer la rééducation, qui elle-même peut s'avérer difficile. Il est indispensable d'être patient pour s'épanouir dans cette profession.

Toute mesure ou exercice touchant à l'œil exige des gestes sûrs, une évaluation au quart de millimètre : l'orthoptiste doit procéder avec précision, aucune erreur n'étant permise.

 

Sa formation: un diplôme à bac + 3

Pour devenir orthoptiste, vous devez obtenir le certificat de capacité d'orthoptiste qui se prépare en 3 ans et donne un niveau bac + 3 (licence). Accessible aux bacheliers, de préférence scientifiques, l'entrée en formation est soumise à un concours. Au programme, des épreuves écrites de sciences de la vie et de physique ainsi qu'une épreuve orale.opthalmologie

Les places sont très peu nombreuses puisque les 14 unités de formation et de recherche (UFR) ont proposé 156 places pour 2017-2018. En Île-de-France, l’université Paris Descartes et l’UPMC, université Pierre et Marie Curie (Sorbonne université), proposent cette formation.

La formation menant à ce certificat comporte un enseignement théorique et pratique ainsi que des stages hospitaliers dans un service d'ophtalmologie.

 

Où exerce-t-il?

Près de 75 % des orthoptistes exercent en libéral dans un cabinet privé. Mais certaines zones comme les grandes villes sont déjà saturées et s'installer n'est pas facile pour un jeune diplômé, d'autant que le matériel d'orthoptique coûte cher.

Les orthoptistes peuvent être salariés dans les hôpitaux ou dans les établissements d'accueil des personnes handicapées.

Par ailleurs les possibilités d'emploi en cabinets médicaux d'ophtalmologie sont appelées à se développer.

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Pédicure-podologue

Le métier de pédicure-podologue est très varié puisqu'il va des simples soins d'hygiène du pied et des ongles jusqu'à la conception sur prescription médicale des semelles orthopédiques. Il peut également pratiquer des exercices de réadaptation fonctionnelle postopératoires.

Les qualités demandées sont multiples : aimer les contacts humains, avoir un bon relationnel, être très habile et minutieux. Il est indispensable d'avoir une bonne vue, de faire preuve de délicatesse, de patience et de disponibilité. Il faut savoir apprécier les personnes âgées car elles représentent la majorité de la clientèle.

Sapodologue formation: un diplôme d'État à bac + 3

Pour exercer le métier de pédicure-podologue, vous devez être titulaire du diplôme d'État de la profession, qui se prépare en 3 ans après le bac en école spécialisée. Attention, les frais de scolarité peuvent être élevés : plus de 8 000 euros par an dans certains établissements. Certaines écoles recrutent leurs étudiants après une PACES (première année commune aux études de santé), une L1 STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives) ou une L1 en Sciences, technologies, santé.

L'accès aux écoles est soumis à un concours très sélectif basé sur le programme de biologie de terminale scientifique.

La formation comprend des cours théoriques et de nombreux stages pratiques à l'hôpital ou en maison de retraite. Elle vous donne un niveau bac + 3.

Le marché de l'emploi est loin d'être saturé, d'autant que la plupart des clients des pédicures-podologues sont des personnes âgées et que la population vieillit. Les grandes villes n'offrent cependant plus beaucoup de débouchés, contrairement à certaines zones géographiques comme le Nord-est de la France, où les possibilités d'exercer sont nombreuses.

 

Où exerce-t-il?

97 % des pédicures-podologues travaillent en libéral et ouvrent leur propre cabinet, seuls ou avec des associés.

Les hôpitaux proposent quelques postes dans les services de gériatrie ou de rhumatologie par exemple. Ils sont accessibles sur concours.

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Psychomotricien(ne)

psychomotricienLe psychomotricien agit sur le corps de patients qui présentent des troubles divers : défauts de coordination, difficultés de repérage dans l'espace, tics nerveux, troubles de l'équilibre, maladresses motrices, etc. Par des exercices appropriés, il les aide à prendre conscience de leur corps afin de mieux le maîtriser. Il exerce quasiment toujours sur prescription médicale.

Le premier outil de travail du psychomotricien est son propre corps, qu'il montre un exercice au patient ou qu'il l'aide à le réaliser : pour exercer cette profession, il est impératif d'être bien coordonné.

De nombreux troubles moteurs sont intimement liés à des troubles affectifs ou psychiques. La psychologie est indispensable pour établir un diagnostic et une relation de confiance.

Le psychomotricien travaille souvent en équipe avec des médecins, des kinésithérapeutes, des psychologues. L'écoute et la compréhension de l'environnement d'un patient contribuent à sa guérison.

 

Sa formation: un diplôme d'État à bac + 3

Vous devez être titulaire du diplôme d'État pour exercer le métier de psychomotricien. 14 centres de formation, dont 3 en Île-de-France. Le nombre de places (numerus clausus) au concours est fixé chaque année (919 places pour l'année scolaire 2017-2018).

Le diplôme d'État de psychomotricien se prépare en 3 ans après le bac et vous confère le grade de licence. L'accès aux centres de formation est soumis à un concours, comprenant 2 épreuves écrites (français et biologie du niveau des classes de Première et Terminale S) et un entretien de motivation.

psychomotricienLa dispense de la première année d'études peut être accordée, sous réserve de succès à une épreuve particulière, aux titulaires de la licence STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives), ou après la PACES (première année commune aux études de santé), une ou une L1 Sciences de la vie.

Le diplôme de cadre de santé est réservé aux psychomotriciens ayant déjà 4 ans de pratique professionnelle. Il demande une année d'étude supplémentaire.

 

Où exerce-t-il?

Les centres hospitaliers publics ou privés font appel aux psychomotriciens pour différents services : gériatrie, rééducation fonctionnelle ou soins palliatifs.

Les établissements de soins, de rééducation ou de prise en charge des enfants ou adultes handicapés ou accidentés, ainsi que les maisons de retraite, recrutent de nombreux psychomotriciens.

Quelques psychomotriciens s'installent à leur compte en libéral, mais les consultations n'étant pas prises en charge par l'Assurance maladie, il est encore difficile de se constituer une clientèle.

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Les métiers de l'appareillage et de l'assistance médico-technique

Technicité et précision sont au cœur de ces métiers paramédicaux. Si les jeunes manipulateurs radio ont le choix de leur affectation tant la pénurie est grande, il n'en va pas de même pour les prothésistes dentaires connaissant un taux de chômage important... Les métiers de l'assistance technique en lien avec le maintien à domicile se développent.

Le boom des prestataires de santé à domicile

Avec 800 000 patients pris en charge par an, le secteur de l'assistance médico-technique à domicile est en pleine expansion en raison à la fois du raccourcissement des temps d'hospitalisation, économie de santé obligé, et du vieillissement de la population.
soinsCe secteur concerne la prise en charge à domicile des pathologies chroniques (système de perfusion ou d’oxygénothérapie...), la mise en œuvre à domicile de traitements ambulatoires (prestations et matériels pour perfusion de chimiothérapies ou de nutrition par voie veineuse ou gastrique...), la mise à disposition d’aides techniques aux personnes en situation de dépendance ou de handicap (lits médicaux, fauteuils roulants, déambulateur, coussins et matelas pour la prévention des escarres, alèses, couches, sondes…).

Si le secteur emploie des professionnels du soin (infirmiers, diététiciens...), il voit aussi l'émergence de nouveaux métiers, tels que assistant médico-technique, assistant technique installateur de matériel médical, technicien équipement médical au domicile, technicien hygiène et désinfection, délégué commercial perfusion nutrition ou respiration, responsable médico-technique, responsable de service de soins à domicile.

Ces professionnels possèdent le plus souvent un diplôme paramédical et déjà une expérience dans le domaine de la santé. Ils ont en commun le sens du service, de la rigueur, de la pédagogie, une sensibilité aux procédures qualité et sécurité, et de réelles affinités avec les domaines techniques.

Pour accéder à un poste de responsable, un niveau bac + 2 à bac + 5, une expérience dans le domaine médical et managériale sont requises.

 

Orthoprothésiste

L'orthoprothésiste vient en aide aux personnes temporairement ou définitivement handicapées en concevant des appareillages médicaux appelés prothèses ou orthèses.

Les prothèses remplacent totalement un membre absent ou amputé, tandis que les orthèses soutiennent une musculature défaillante, une ossature déficiente, etc. L'orthoprothésiste détermine l'appareillage qui correspond le mieux au mode de vie et aux besoins du patient. Puis il passe à la fabrication des pièces en les façonnant une à une dans du cuir, du bois, de l'acier ou des résines. Enfin, il assemble les différents éléments de la prothèse et l'adapte sur le patient.prothèse

Fabriquer une prothèse requiert une certaine minutie car il faut manier et travailler des matériaux plus ou moins fragiles.

L'orthoprothésiste est confronté à des drames en permanence : ses patients sont soit très handicapés, soit durement mutilés par un accident. Tact et délicatesse alors indispensables.

Les technologies et le façonnage de nouveaux matériaux comme la résine, les fibres de carbone ou le plastique évoluent en permanence. L'orthoprothésiste doit être curieux et prêt à se former régulièrement. À chaque poste de l'atelier correspond son diplôme et son niveau de formation.

 

Sa formation: du CAP au bac + 3

Après la classe de 3e, vous pouvez préparer un CAP orthoprothésiste ou un CAP podo-orthésiste en 2 ans, soit à temps plein dans un lycée professionnel, soit par le biais de l'apprentissage dans un CFA. Ouvrier qualifié, vous fabriquez des prothèses sous la responsabilité d'un technicien. Vous pouvez également préparer en 3 ans pour le bac pro technicien en appareillage orthopédique, qui permet d'occuper des postes de technicien.

Au niveau bac. Vous pouvez compléter votre CAP par un bac pro technicien en appareillage orthopédique option prothèse-orthèse. Chef d'atelier, vous organisez et supervisez le travail des ouvriers.

À bac + 3. Le BTS prothésiste-orthésiste demande 3 ans d'études après le bac pro ou après un bac S (scientifique), STI2D (Sciences et technologies de l'industrie et du développement durable), STL (sciences et technologies de laboratoire). La sélection est faite sur dossier et entretien. Le BTS en poche, vous êtes apte à appliquer et adapter l'appareillage à la personne handicapée ou malade.

prothèse

Où exerce-t-il?

La majorité des jeunes diplômés trouvent un emploi dans un centre de rééducation ou de grand appareillage médical. Les fabricants de prothèses et d'orthèses recrutent des orthoprothésistes. Il s'agit généralement de petites entreprises artisanales. Quelques très grandes entreprises spécialisées dans toutes les formes de matériel médical et comprenant un département d'orthoprothèse ont besoin des services de l'orthoprothésiste.

Enfin, certains orthoprothésistes créent leur propre entreprise, mais attention, l'apport financier nécessaire est important.

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Prothésiste dentaire

Le prothésiste dentaire réalise des prothèses fixes, comme les couronnes ou les bridges, et des appareils amovibles, comme les dentiers. Il n'est pas en contact direct avec les patients : il travaille sur prescription du chirurgien-dentiste et selon ses indications. Il reçoit en fait une empreinte de la bouche du patient, réalisée par le dentiste. Il lui arrive aussi de réparer des appareils endommagés.

Précision et habileté sont indispensables pour réussir dans cette activité : une prothèse doit s'adapter au dixième de millimètre près dans la bouche du patient. L'efficacité et le confort d'un appareilprothèse dentaire en dépendent. Vous devrez aussi faire preuve d'une certaine créativité puisqu'il faudra choisir les teintes les plus proches des dents du patient et harmoniser la forme de l'appareil avec sa bouche. Un certain sens esthétique est donc demandé.

 

Sa formation: un bac minimum

Pour exercer la profession de prothésiste dentaire, vous devez être titulaire au minimum d'un bac pro en prothèse dentaire, qui se prépare en 3 ans après la classe de 3e.

Et après ? Après le bac pro prothèse dentaire, vous pouvez poursuivre vos études en BTM (brevet technique des métiers) prothèse dentaire, qui se prépare en 1 an après le bac pro. Le BTMS (brevet technique des métiers supérieur) en prothèse dentaire, de niveau bac + 2, se prépare quant à lui en 2 ans après le BTM. Ces 2 diplômes sont proposés par la chambre des métiers.

À bac + 2. Vous pouvez également préparer le BTS prothésiste dentaire en 2 ans après un bac général ou le bac pro prothèse dentaire.

Le secteur recrute peu pour le moment. Toutefois, avec le vieillissement de la population, de nouvelles perspectives de travail vont émerger.

 

Où exerce-t-il?

La majorité des emplois se trouvent dans les laboratoires, qui sont souvent de petites entreprises de 3 à 5 salariés.

Créer sa propre entreprise est possible mais difficile. La concurrence est rude et l'investissement de départ important : 90 000 à 150 000 euros de matériel sont nécessaires pour s'installer.

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Préparateur(trice) en pharmacie

 

pharmacieSous la responsabilité d'un pharmacien, il est chargé de délivrer des médicaments avec ou sans ordonnance et, de plus en plus rarement, de réaliser certaines préparations médicamenteuses. En officine comme à l'hôpital, il a également en charge la gestion des stocks et des commandes.

L'aspect commercial de la profession est primordial. Recevoir et servir des clients implique amabilité et patience.

L'absorption de médicaments n'étant jamais neutre, la plus grande vigilance s'impose lors de la délivrance des produits. Les explications du préparateur doivent être claires et pédagogiques.

Sa formation: un diplôme de niveau bac

Le BP (brevet professionnel) de préparateur en pharmacie est le seul diplôme vous permettant d'exercer la profession en officine. Il se prépare en 2 ans en alternance et donne un niveau bac.

La formation est accessible aux titulaires d'un diplôme de niveau bac, dans le cadre d'un contrat d'apprentissage. Les diplômés des bacs STL (sciences et technologies de laboratoire), S (scientifique) ou les étudiants ayant suivi une première année de médecine ont plus de facilité à aborder les cours de sciences médicales.

À bac + 2. Il existe un diplôme de préparateur en pharmacie hospitalière (reconnu au niveau bac + 2). Il se prépare uniquement par la voie de l'apprentissage en un an après le BP. Un seul centre de formation le propose en Île-de-France (dans le 12e arrondissement parisien).pharmacie

 

Où exerce-t-il?

Les officines restent les plus gros recruteurs de préparateurs, même si la situation de l'emploi n'est pas égale selon les zones géographiques, les grandes villes étant un peu saturées.

Les hôpitaux proposent chaque année quelques postes de préparateur en pharmacie accessibles sur concours.

L'industrie pharmaceutique a tendance à recruter de moins en moins de préparateurs en pharmacie, car les postes de conditionnement et d'entretien sont de plus en plus automatisés.

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Ambulancier(ère)

 

En urgence ou sur rendez-vous pour des soins réguliers, l'ambulancier transporte des blessés, des personnes malades, âgées ou handicapées vers les hôpitaux, les maisons de retraite ou les centres de rééducation. Il conduit des véhicules sanitaires légers pour les transports en position assise ou de véritables ambulances si le malade doit rester allongé.

Tous les passagers d'une ambulance doivent être traités avec dévouement et gentillesse. ambulancierLe sens du service est essentiel dans cette profession.

Les interventions sont parfois longues et pénibles, aussi bien physiquement que nerveusement. Pour réussir dans ce métier, il faut être résistant.

L'ambulancier est souvent amené à conduire vite : maîtrise du véhicule et vigilance sont de mise !

 

Sa formation: un diplôme d'État de niveau CAP et le permis de conduire

Pour devenir ambulancier, vous devez décrocher le diplôme d’État d’ambulancier, qui se prépare dans un centre de formation privé ou public, en 18 semaines à temps plein ou en apprentissage.

La formation (accessible sans condition de diplôme) est conditionnée à des épreuves d'entrée, niveau brevet des collèges. Il faut être au minimum titulaire du permis de conduire B (véhicule de tourisme) depuis plus de 3 ans, avec la mention ambulance délivrée, après contrôle médical, par la Commission médicale des permis de conduire de chaque préfecture.

 

Où exerce-t-il?

Ce sont les entreprises privées qui offrent le plus d'emplois. Il s'agit de PME familiales de 10 salariés au maximum. Les recrutements se sont encore accrus depuis la mise en place des 35 heures. Mais, attention, la priorité est donnée aux titulaires du CCA.

Le secteur public, représenté par les hôpitaux, le SAMU (Service d'aide médicale urgente) ou la Croix-Rouge, recrute sur concours.

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Visiteur(euse) médical(e)

 

Le visiteur médical est le représentant de commerce des laboratoires pharmaceutiques. Il rend visite aux médecins afin de leur présenter les nouveaux médicaments mis au point, ou les modifications apportées à des produits anciens. Information, conseil, mais aussi promotion constituent son quotidien.

visiteurTrès autonome, le visiteur médical organise lui-même ses journées. Choix des itinéraires, horaires des rendez-vous, rédaction des comptes-rendus, nombre de visites par jour : à lui de mettre en place et de suivre sa méthode et son rythme.

Les médecins ne sont pas toujours disponibles ou disposés à recevoir des représentants. Faire ses débuts dans le métier demande une belle ténacité.

On vend mieux avec le sourire. Le visiteur médical se doit d'avoir une bonne présentation, une élocution agréable et un certain pouvoir de conviction.

 

Sa formation: un bac + 3

L'accès à la profession est réglementé et demande un diplôme de niveau bac + 2. Seuls les candidats ayant suivi une formation spécifique reconnue par le CPNVM, comité professionnel national de la visite médicale, peuvent obtenir la carte professionnelle indispensable pour exercer ce métier.

Deux voies vous permettent de devenir visiteur médical : l'université ou les écoles privées. Sur le marché du travail, les diplômes universitaires sont reconnus au même titre que le diplôme national de visiteur médical.

À l’université. Des universités (facultés de médecine, de pharmacie ou de sciences) ont signé une convention avec le CPNVM et proposent un DU de visiteur médical (en un an) après un bac + 2 ou une licence professionnelle (en un an). Aucun de ces diplômes n'est proposé en Île-de-France.

laboratoireUne trentaine d'écoles privées, habilitées par le CPNVM, proposent le diplôme national de visiteur médical en 9 à 12 mois (dont 3 à 4 mois de stage).
L'admission se fait sur dossier, test et entretien et exige d'être titulaire d'un diplôme de niveau bac + 2 (BTS, DUT ou L2).

Il y a environ 12 000 visiteurs médicaux en France. Un quart des emplois se situe en région parisienne.

 

Où exerce-t-il?

Les plus gros recruteurs sont les laboratoires pharmaceutiques.

La profession est en pleine mutation. Maîtrise des dépenses de santé, développement des médicaments génériques, crise économique mondiale... Les principaux laboratoires réduisent peu à peu leurs équipes de représentants.

Des emplois sont aussi proposés par des sous-traitants, qui prennent en charge le réseau commercial des laboratoires.

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Audioprothésiste

 

L'audioprothésiste est consulté à la demande d'un médecin généraliste ou d'un médecin spécialiste. Il propose des prothèses auditives à ses patients malentendants ou sourds. À l'aide d'appareils de mesure, il teste leur degré de surdité avant de réaliser une empreinte de l'oreille qui permettra de fabriquer une prothèse adaptée. Lorsque l'appareil est prêt, l'audioprothésiste le pose sur son patient en effectuant les tests et les réglages nécessaires. Il apporte également des conseils sur l'utilisation et l'entretien de la prothèse.

Les patients ont souvent du mal à accepter leur surdité. Fin psychologue,audition l'audioprothésiste les écoute, les rassure et les aide à surmonter leur handicap.

Les débuts de l'appareillage ne sont pas simples pour un patient, d'autant que les prothèses ont un prix élevé. L'audioprothésiste est pédagogue et sait convaincre ses clients de leur utilité.

L'audioprothésiste est précis et minutieux dans ses gestes et dans le maniement des appareils qu'il pose sur ses patients.

 

Sa formation: un diplôme d'État à bac + 3

Pour exercer ce métier, vous devez obtenir le diplôme d'État d'audioprothésiste.

Ce diplôme se prépare en 3 ans dans l'un des 7 établissements dispensant la formation. Un seul est situé en Île-de-France, à Paris. L'entrée est soumise à un examen ouvert aux titulaires du bac.

 

Où exerce-t-il?

Près de 90 % des audioprothésistes sont indépendants ou exercent en cabinet pour le compte de centres de correction auditive. Les perspectives d'emploi sont bonnes. La population française compte malheureusement 5,5 millions de malentendants. Seuls 15 % d'entre eux sont appareillés. Une prothèse doit être renouvelée en moyenne tous les 5 ans.

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Podo-orthésiste

 

Spécialiste de l'appareillage du pied, le podo-orthésiste réalise sur mesure des prothèses, des chaussures et des semelles orthopédiques, en fonction des besoins du patient. Il intervient toujours sur prescription d'un médecin.

La technicité, l'ingéniosité et les compétences manuelles sont ici au service de la santé.

Fabriquer une prothèse ou une orthèse demande une certaine minutie et amène le podo-orthésiste à manier et travailler des matériaux variés plus ou moins fragiles : cuir, bois, caoutchouc, liège, carton, etc.

S'adressant à des patients parfois très handicapés ou gravement mutilés lors d'un accident, il doit faire preuve de tact et de délicatesse.

semelle

Sa formation: du CAP au bac + 2

Avec un CAP podo-orthésiste, vous façonnez, sous la responsabilité d'un technicien, des prothèses, des chaussures et des semelles en atelier. Le CAP se prépare en 2 ans après la classe de 3e, soit à temps plein dans un lycée professionnel, soit en apprentissage dans un CFA.

À bac. Le bac pro technicien en appareillage orthopédique (TAO) option podo-orthèse est surtout destiné aux titulaires des CAP podo-orthésiste, orthoprothésiste ou cordonnier bottier. Il se prépare en 3 ans après la classe de 3e. Le titulaire peut devenir chef d'atelier.

À bac + 2. Le BTS podo-orthésiste se prépare en 3 ans, soit après le bac pro technicien en appareillage orthopédique (TAO) option podo-orthèse, soit après un bac S, STI2D, STL (sciences et technologies du laboratoire), ST2S (sciences et technologies de la santé et du social).

Seul ce BTS permet de s'installer à son compte. Il donne un niveau bac + 2.

 

Où exerce-t-il?

Le secteur n'est pas très dynamique, car les prescriptions de chaussures orthopédiques sont de moins en moins fréquentes pour des raisons de coût (on préfère désormais adapter les chaussures existantes).

Les fabricants d'appareillage du pied recrutent tout de même des podo-orthésistes. Il s'agit généralement de petites entreprises artisanales. Il existe également quelques grandes entreprises spécialisées dans toutes les formes de matériel médical comprenant un département dédié aux prothèses du pied.

Certains podo-orthésistes choisissent de créer leur propre entreprise, mais ils sont rares.

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Opticien(ne)-lunetier(ère)

 

L'opticien-lunetier réalise, adapte, commande, délivre et vend des équipements de correction de la vision, en particulier des lunettes et des lentilles. Il se situe à mi-chemin entre le technicien et le commercial. Il travaille presque toujours sur prescription du médecin ophtalmologiste.

L'opticien-lunetier aide ses clients à choisir leurs montures et commande les verres en fonction de la correction souhaitée. Puis il effectue le montage qui consiste à centrer, découper, polir et insérer les verres dans la monture des lunettes. Enfin, il vérifie avec le client l'efficacité des lunettes et procède aux derniers réglages. Il explique aussi aux porteurs de lentilles comment les manipuler et les entretenir.lentille

Vous devrez à la fois faire preuve de minutie (lors des réglages, de la coupe des verres, etc.) et de qualités commerciales pour réaliser des ventes.

 

Sa formation: du bac au bac + 2

Vous pouvez préparer, en 3 ans après la 3e, un bac pro optique-lunetterie.

Le BTS opticien-lunetier permet d'exercer en tant qu'opticien et de gérer un magasin. Il se prépare après un bac S, STI2D ou STL spécialité sciences physique et chimiques de laboratoire. La sélection, sur dossier et entretien de motivation, est très sévère.

 

Où exerce-t-il?

Les centrales d'achat, les centres mutualistes et les magasins franchisés recrutent de nombreux jeunes diplômés.

Les opticiens-lunetiers indépendants sont de moins en moins nombreux. L'ouverture d'un commerce nécessite en effet l'achat d'un matériel coûteux, la location d'une boutique, le recrutement d'un personnel qualifié... Un investissement lourd pour un jeune diplômé.

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Manipulateur(trice) d'électroradiologie médicale

 

Le manipulateur en électroradiologie médicale participe à la réalisation des investigations relevant de l'imagerie médicale (radiologie standard, scanographie, IRM, médecine nucléaire) et des traitements (radiothérapie). Il exerce directement sur prescription et sous la responsabilité d'un médecin.

Les machines utilisées peuvent être vraiment impressionnantes pour le malade. Prévenant,radio le manipulateur doit savoir mettre en confiance ce dernier pour que l'examen se déroule dans les meilleures conditions.

Certains examens peuvent être très nocifs pour le patient et doivent être effectués avec la plus grande précision, en suivant les instructions du médecin.

Les technologies d'imagerie médicale évoluent sans cesse et de plus en plus vite. Un manipulateur en électroradiologie médicale est contraint de se former tout au long de sa carrière afin de maîtriser les nouveaux matériels.

 

Sa formation: un bac + 3

Deux diplômes équivalents vous permettent d'exercer le métier de manipulateur en électroradiologie : le diplôme d'État de manipulateur en électroradiologie médicale et le diplôme de technicien supérieur (DTS) en imagerie médicale et radiologie thérapeutique. Les études de 3 ans et sont reconnues à bac + 3 (grade de licence).

 

Où exerce-t-il?

Les services d'imagerie médicale en établissement public rassemblent 74 % des professionnels, les cabinets privés de radiologie en employant 26 %.

L'accroissement de la demande d'examens médicaux offre plutôt de bonnes perspectives d'emploi pour les futurs diplômés. À l'heure actuelle, 9 % des postes proposés en Île-de-France ne sont pas pourvus.

Les centres de traitement et de dépistage du cancer recrutent des manipulateurs, notamment pour l'administration des séances de radiothérapie.

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Technicien(ne) de laboratoire médical

 

Le technicien de laboratoire médical assure, sous la responsabilité du biologiste, l'exécution des examens biologiques sur le sang, les urines ou les tissus cellulaires des patients. Cette activité nécessite l'obtention du certificat de capacité de prélèvements sanguins organisé par les ARS (agences régionales de santé).

Polyvalent, le technicien de laboratoire médical peut, selon son lieu de travail, effectuer également le recueil des prélèvements (prises de sang, etc.), le secrétariat ou encore le suivi thérapeutique des patients.

La manipulation des prélèvements et des substances chimiques demande méthode et précision.laboratoire

La justesse du résultat des examens pratiqués engage la santé de chaque patient et, par conséquent, la responsabilité du technicien de laboratoire d'analyses médicales.

 

Sa formation: un bac + 2 minimum

Comme toutes les professions de santé, celle de technicien de laboratoire médical est réglementée. Pour l'exercer, vous devez avoir un diplôme de niveau bac + 2 au minimum.

Les formations sont ouvertes principalement aux titulaires d'un bac S (scientifique) ou STL (sciences et technologies de laboratoire).

À bac + 2. Les BTS et BTSA suivants permettent l'exercice de la profession : BTS analyses de biologie médicale ; BTS bioanalyses et contrôle ; BTS biotechnologies ; BTSA analyses agricoles biologiques et biotechnologiques (hors Île-de-France). Ils se préparent en 2 ans après le bac dans des écoles publiques ou privées. La sélection d'entrée s'effectue sur dossier.

Après le bac, vous pouvez également intégrer un IUT, institut universitaire de technologie, pour préparer un DUT génie biologique, option analyses biologiques et biochimiques. La sélection se fait sur dossier, les places sont peu nombreuses.

À bac + 3. Enfin, le DE de technicien de laboratoire médical, se déroule en 3 ans dans les écoles rattachées aux hôpitaux publics. L'accès se fait sur concours après le bac. La formation comprend des enseignements théoriques, des enseignements dirigés et travaux pratiques, des stages.

 

Où exerce-t-il?

Les laboratoires d'analyses médicales sont les plus importants recruteurs du secteur. Toutefois, le rythme des embauches ralentit car les jeunes diplômés sont nombreux et les équipements des laboratoires s'automatisent de plus en plus.

La fonction publique hospitalière, l'APHP (Assistance publique - Hôpitaux de Paris) pour l'Île-de-France, recrute en nombre. L'accès aux emplois est conditionné par la réussite d'un examen professionnel.

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Mes ressources utiles

DRJSCS (direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale) d’Île-de-France, 6/8 rue Eugène-Oudiné, CS 81360, 75634 Paris Cedex 13, tél. 01 40 77 55 00

http://ile-de-france.drjscs.gouv.fr/

 

Ministère des Solidarités et de la Santé

14, avenue Duquesne, 75350 Paris 07 SP, tél. 01 40 56 60 00

http://solidarites-sante.gouv.fr/prevention-en-sante/

 

Métiers et secteurs

 

AFDN, Association française des diététiciens-nutritionnistes

Une présentation détaillée du métier et de son évolution, complétée par un dossier sur les différentes formations, en France ou dans le reste de l'Union européenne.

www.afdn.org/?id=index

 

ANFE, Association nationale française des ergothérapeutes

Ce site associatif détaille la formation initiale et continue en ergothérapie, le déroulement de carrière et propose aussi des offres d'emploi, etc. Pour se familiariser avec cette discipline, une rubrique explore les différents champs d'action possible : rééducation, psychiatrie, réadaptation, etc.

http://www.anfe.fr

 

ANPDE, Association nationale des puéricultrices(teurs) diplômé(e)s d'État et des étudiant(e)s

Des informations très complètes sur le métier de puéricultrice/teur : son profil, sa mission, sa formation. Et une rubrique comprenant des offres d'emploi et de stage avec la possibilité de déposer son CV en ligne.

http://www.anpde.asso.fr

 

FFMKR, Fédération française des masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs

De nombreux guides pratiques, sur l'ouverture d'un cabinet, l'exercice à l'étranger ou la formation continue, par exemple. Les rubriques consacrées à l'intérim ou aux remplacements s'adressent particulièrement aux étudiants et aux jeunes diplômés.

https://www.ffmkr.org/

 

FFP, Fédération française des psychomotriciens

Qu'est-ce qu'un examen psychomoteur ? Comment devient-on psychomotricien ? Quel est le programme des études ? En répondant à ces questions, ce site offre l'opportunité de se familiariser avec ce métier.

http://www.psychomotricite.com/spip.php?lang=fr

 

FFP, Fédération française des psychomotriciens

Qu'est-ce qu'un examen psychomoteur ? Comment devient-on psychomotricien ? Quel est le programme des études ? En répondant à ces questions, ce site offre l'opportunité de se familiariser avec ce métier.

www.psychomotricite.com/ffp

 

FNTS, Fédération nationale des transports sanitaires

Un site très complet sur le transport sanitaire en France (chiffres clés du secteur, conditions d'installation, normes de qualité, etc.). Dans la rubrique « Les métiers », deux vidéos présentent le métier et la formation d'ambulancier.

http://www.fnts.org/ambulancier.html

 

SNMKR, Syndicat national des masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs

Une présentation exhaustive de la profession avec des informations sur les compétences requises, les formations et l'exercice en libéral.

http://snmkr.fr/

 

Syndicat national autonome des orthoptistes

Toutes les facettes du métier d'orthoptiste sont présentées ici. À lire aussi, les informations sur la formation requise et l'examen d'admission.

http://www.orthoptiste.pro

 

UNPPD, Union nationale patronale des prothésistes dentaires

Une présentation de la profession de prothésiste dentaire incluant un dossier sur la formation et des éléments de rémunération.

https://www.unppd.org/

 

Aide-soignant.com

Une présentation complète de la profession d'aide-soignant et de ses missions, mais aussi des informations sur les formations et des liens utiles.

http://www.aide-soignant.com

 

CEFIEC, comité d'entente des formations infirmières et cadres

Ce site propose notamment le répertoire des écoles d'infirmiers, des prépas (IFSI, aides-soignants et auxiliaires de puériculture) et des dates des concours.

www.cefiec.fr

 

France Audition

De nombreuses informations sur les déficiences auditives. Également consultables, des fiches consacrées aux métiers d'audioprothésiste et d'orthophoniste, ainsi qu'un carnet pratique d'adresses et de contacts.

http://www.franceaudition.com/grandpublic/

 

L'orthoptique en France

Aucun renseignement ne manque : définition de l'orthoptie, informations sur la formation, grille de salaires, convention collective et possibilités de carrières hospitalières.

http://orthoptie.net

 

Synalam, Syndicat national des prestataires de santé à domicile

Découvrez le secteur méconnu des prestataires de santé à domicile (PSAD). Ces professionnels assurent la fourniture aux patients en situation de dépendance, de handicap ou de maladie, des services nécessaires à leur prise en charge médicale ou paramédicale à domicile. Il s'agit de la mise à disposition de technologies facilitant la mise en œuvre de traitements ambulatoires et des équipements destinés au maintien à domicile des patients.

www.synalam.fr/

 

Les métiers de la santé

Découvrez sur le site du ministère des Solidarités et de la Santé, 200 métiers du secteur de la santé classés par ordre alphabétique, par famille (soin, médico-technique, rééducation...) et par niveaux d'études.

http://solidarites-sante.gouv.fr/metiers-et-concours/les-metiers-de-la-sante/

 

Répertoire des métiers de la fonction publique hospitalière et réingénierie des diplômes des professionnels de santé

Découvrez plus de 200 métiers de l'hôpital et leurs actualités.

http://www.metiers-fonctionpubliquehospitaliere.sante.gouv.fr/

 

Centre de la formation et du développement des compétences-DRH AP-HP

Découvrez les métiers et les carrières à l'Assistance publique-hôpitaux de Paris.

http://formation.aphp.fr/index.php

 

Fédération hospitalière de France

https://www.fhf.fr/Actualite/Liens/Professionnels-de-sante/Centre-regional-pour-l-Information-sur-les-Professions-Paramedicales

On y trouve des offres d’emplois et un lien vers le CRIPP (Centre régional pour l'information sur les professions paramédicales) qui vous informe sur les formations et les métiers du secteur paramédical en Île-de-France.

 

Direction régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale

Les formations et les métiers, les établissements, l'emploi et les concours dans le domaine paramédical en Île-de-France.

http://ile-de-france.drjscs.gouv.fr/-Metiers-du-secteur-paramedical-.html

 

ARS IDF, Agence régionale de santé d'Île-de-France

L’agence régionale de santé (ARS) d'Île-de-France a pour mission de mettre en place la politique de santé dans la région en coordination avec les partenaires en tenant compte des spécificités de ses territoires. L'ARS est compétente sur le champ de la santé dans sa globalité, de la prévention aux soins, à l’accompagnement médico-social.

http://www.ars.iledefrance.sante.fr/Professions-medicales-et-param.104206.0.html

 

Cartographie des métiers médico-techniques

La CPNEFP de la branche du négoce et prestations de services dans les domaines médico-techniques et l’Observatoire prospectif du commerce/Forco mettent à disposition, en ligne, cette cartographie des métiers médico-techniques qui se situent au carrefour de la santé, du service à la personne et du commerce de matériel.

À découvrir 14 métiers stratégiques de la profession répartis en trois catégories, logistique-exploitation, commercial/développement, administratif/support.

http://www.metiers-medico-techniques.fr/

 

Institut des métiers et formations des industries de la santé

Ce site permet de découvrir l'ensemble des métiers des industries de la santé : Recherche & Développement, Production, Commercialisation, Diffusion...

http://www.imfis.fr/

 

Choix de formations - orientation

 

Délégation à la formation de l'Assistance publique et des Hôpitaux de Paris

Les formations initiales et continues proposées par l'APHP pour une dizaine de métiers du médical ou du paramédical, de la puéricultrice à l'aide-soignant en passant par le travailleur social ou l'infirmier.

http://formation.aphp.fr/index.php

 

Remède

Site dédié aux futurs professionnels de santé. Plusieurs pages s'adressent plus spécifiquement aux futurs infirmiers, manipulateurs en électroradiologie médicale et masseurs-kinésithérapeutes, ou encore aux sages-femmes. Des forums thématiques permettent notamment d'échanger avec des étudiants de ces différentes filières.

www.remede.org

 

Emploi et recrutement

 

AP-HP, Assistance publique des hôpitaux de Paris

Principal employeur de la fonction publique hospitalière en Île-de-France, l'AP-HP regroupe 37 hôpitaux et 72 000 agents. Rendez-vous dans l'espace Recrutement pour tout savoir sur les concours d'accès aux écoles de puériculture, de soins infirmiers, d'aides-soignants ou de kinésithérapeutes. À consulter également : les dates et les procédures d'inscription aux concours de l'APHP.

http://www.aphp.fr

 

Les concours, examens et recrutements du ministère des Solidarités et de la Santé

Dans ce dossier du ministère des Solidarités et de la Santé, vous découvrirez les métiers, les concours, les examens et les recrutements du secteur paramédical.

http://solidarites-sante.gouv.fr/metiers-et-concours/

 

Espaceinfirmier.com

Un site consacré à l'emploi et à la formation, avec des petites annonces, une CVthèque, un annuaire des écoles....

http://www.espaceinfirmier.com

 

Infirmiers.com

L'actualité du secteur, les formations, les carrières possibles, et de nombreuses offres d'emploi. Sans oublier les pages consacrées aux associations étudiantes.

https://www.infirmiers.com/

 

 

Vie étudiante et périscolaire

 

Formation du travail social, paramédical, et de sage-femme de la région Île-de-France

Pour tout savoir sur l'attribution et le paiement des bourses aux étudiants des formations en travail social, des formations paramédicales et maïeutiques en Île-de-France.

https://www.iledefrance.fr/fss

 

Études et statistiques

 

Schéma régional des formations sanitaires et sociales 2016-2022

Pour un panorama détaillé et une cartographie de l'offre de formation initiale et continue dans le secteur sanitaire et social jusqu’en 2022.

https://www.iledefrance.fr/schema-regional-formations-sanitaires-sociales-2016-2022

 

Drees, Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) fait partie du service statistique public : sa vocation est de fournir aux décideurs publics, aux citoyens, et aux responsables économiques et sociaux des informations fiables et des analyses sur les populations et les politiques sanitaires et sociales.

http://drees.solidarites-sante.gouv.fr/etudes-et-statistiques/


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