Trouver un travail à l’étranger

La première chose à faire pour faciliter ma recherche d’emploi à l’étranger est de renforcer mes compétences linguistiques. Ensuite, j’adapte mon CV aux spécificités du mode de recrutement propre à chaque pays. Si dans des pays comme la France, le diplôme et les qualifications sont des atouts à mettre en avant, dans des pays de culture anglo-saxonne, ce sont les centres d’intérêt et la motivation qui sont des éléments essentiels à privilégier. Une fois mes premiers dossiers de candidatures envoyés, je commence à réfléchir aux futurs entretiens d’embauche. Une bonne préparation facilitera ces entrevues. Je me documente sur les pratiques culturelles professionnelles afin de réussir ma future intégration.

J’en profite également pour enrichir mon expérience professionnelle en saisissant les opportunités de travail et de stage qui se présentent en France. Ce sera un atout supplémentaire pour me démarquer des autres candidats.

Trouver un travail avant même mon départ à l’étranger est la situation idéale. Des ressources et des dispositifs me permettent de réaliser ma recherche d’emploi ou d’être accompagné pour bénéficier d’une expérience professionnelle à l’International.

Je m’informe sur la reconnaissance de mes qualifications et diplômes

• Je souhaite m’expatrier dans un des 31 pays de l’Espace Économique Européen (EEE) :

La reconnaissance des qualifications et des diplômes est variable selon les professions et les pays d’Europe.

,L’European Credits Transfer System (ECTS) le système européen de transfert et d’accumulation de crédits universitaires, a été développé au sein de l’espace européen de l’enseignement supérieur afin de permettre une plus grande mobilité des jeunes d’un pays à l’autre.

Pour obtenir une équivalence ou une attestation de mes diplômes:
Je contacte le centre ENIC-NARIC (National Academic Recognition Information Center) mis en place dans chaque pays.

Je consulte la base de données des professions réglementées en Europe.

Pour les métiers non réglementés, l’appréciation du diplôme professionnel et de la candidature est laissée à l’employeur.

• Je souhaite m’installer dans un pays non européen :

Je dois savoir qu’il n'existe pas de système international de reconnaissance des diplômes et que dans chaque pays des professions réglementées existent. Je dois donc m’informer auprès des ambassades et directement dans le pays.

Je candidate à des offres d’emploi avant mon départ. Pour cela, je me rends à la Maison des Français de l’Etranger (MFE) qui met à disposition la liste des entreprises françaises qui ont des représentations à l’étranger et aussi de nombreux services facilitant la recherche d’un poste, la rédaction d’un CV ou encore la constitution du dossier nécessaire au départ.

Pour trouver un travail à l’étranger, il est possible de répondre à des offres d’emploi d’entreprises étrangères ou d’entreprises françaises installées à l’étranger.

Pour cela, on peut consulter en ligne des offres d’emplois internationales, notamment sur les portails de :

• Pôle emploi Mobilité internationale;
• L’Apec (emplois cadres) ;
• L’Apecita (emplois dans l’agriculture) ;
• EURES (emplois en Europe).

MyExpatJob est un site d’emploi pour les profils internationaux et multilingues. Je peux y trouver des stages et des offres d’emploi à l’étranger. J’ai également la possibilité de déposer mon CV sur ce site et de bénéficier d'une visibilité auprès de centaines de recruteurs internationaux.

Si je maîtrise la langue du pays ciblé, je peux consulter les sites emplois locaux qui me permettent également de trouver des opportunités : le site jobboardfinder en répertorie plus de 900 dans 244 pays !

Enfin, comme pour une recherche d’emploi en France, envoyer des candidatures spontanées peut s’avérer une stratégie payante ! Attention néanmoins d’adapter sa candidature au pays ciblé.

Je bénéficie de dispositifs de mobilité

Un certain nombre de dispositifs visant à promouvoir ou faciliter la mobilité professionnelle à l’étranger me permettent d’être accompagné dans ma recherche d’emploi ou de partir dans un cadre sécurisé.

Si j’ai entre 18 et 30 ans, je peux bénéficier de programmes dédiés aux jeunes :

• le volontariat international en entreprise (VIE) ou le volontariat international en administration (VIA), jusqu’à 28 ans ;
• le Programme Vacances-Travail (PVT) ;
• le programme européen Your First EURES Job ;
• les programmes de l’Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ) et de l’Office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ).

En tant que demandeur d’emploi, je peux bénéficier de deux dispositifs européens de mobilité :

• le programme Erasmus + pour jeunes actifs (pour effectuer un stage professionnel) ;
• le programme « REACTVATE-Boost your mobility », pour les plus de 35 ans.

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