Le 16/03/2022,

 

Dans l’étude publiée par la Depp (Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance), le 8 mars 2022, le ministère de l’Education nationale, de la jeunesse et des sports présente sous forme d’infographies et de graphiques des données statistiques sur la réussite comparée des filles et des garçons depuis l’école jusqu’à l’enseignement supérieur.

 

L’étude de la Depp, Filles et garçons sur le chemin de l’égalité, met en évidence les différences selon le genre en matière de parcours et de réussite des jeunes, de choix d’orientation et de poursuite d’études entre filles et garçons.
Ces différences entraîneront des conséquences ultérieures sur l’insertion dans l’emploi mais aussi sur les inégalités professionnelles et salariales entre les femmes et les hommes.

 

Au début de l’école élémentaire, les filles ont des résultats équivalents aux garçons en mathématiques et nettement supérieurs en français. Elles conservent cet avantage en français à la sortie de l’école élémentaire mais ont des résultats inférieurs en mathématiques dès le CE1. En revanche, elles redoublent moins souvent que les garçons.

 

A la fin du collège, les filles ont un meilleur taux de réussite au Diplôme national du brevet (DNB). Elles obtiennent de meilleurs résultats en français que les garçons mais moins bons en mathématiques.
Après le DNB, les filles s’orientent davantage en voie générale et technologique et les garçons en voie professionnelle, en particulier en apprentissage.

 

Au lycée et en apprentissage, quelle que soit la voie générale, technologique ou professionnelle, les filles s’orientent moins vers les filières scientifiques, sauf celles liées au secteur santé.


Dans la voie professionnelle, les filles vont davantage vers les spécialités sanitaires et sociales ou de l’habillement quand les garçons se dirigent plus souvent vers des spécialités en électricité, transport, ou cuisine.


Les orientations sont similaires dans la voie technologique : les filles sont plus présentes dans le domaine de la santé et du social tandis que les garçons s’orientent vers la spécialité industrielle.


Et dans la voie générale, en terminale les filles sont majoritairement dans les doublettes de spécialités humanités/langues-littérature et physique-chimie/sciences de la vie et de la Terre et les garçons choisissent plus mathématiques/physique-chimie et mathématiques/numérique-sciences de l’ingénieur.
 

Les données montrent que la part des bacheliers dans une génération est de 92 % chez les filles contre 82 % chez les garçons et que les filles obtiennent davantage de mentions quel que soit le choix des doublettes de spécialités.
 

Les orientations dans l’enseignement supérieur prolongent les choix effectués lors du lycée.
A la sortie de la formation initiale, les femmes sont davantage diplômées que les hommes, mais à diplôme égal, le taux d’emploi des diplômés de master est de 74 % chez les filles contre 81 % chez les garçons.

 

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter l’étude de la Depp, Filles et garçons sur le chemin de l'égalité. De l'école à l'enseignement supérieur, édition 2022.