Le 12/09/2023,

Débutée en 2022, la réforme de la voie professionnelle a pour objectif d’améliorer l’insertion professionnelle des jeunes et de faire évoluer le lycée professionnel. En cette rentrée, de nouveaux dispositifs et mesures ont été présentés par le ministère de l'Education nationale. En voici les grandes lignes ! 
 

Une gratification de stage

A partir de la rentrée 2023, tous les élèves de la voie professionnelle bénéficieront d’une gratification pour les stages effectués dans le cadre de leur formation, qu’il s’agisse d’un diplôme professionnel de niveau secondaire (CAP, baccalauréat professionnel, mention complémentaire, brevet des métiers d’art), ou d’une formation complémentaire d’initiative locale (FCIL).

Cette gratification, qui reconnaît l’engagement des jeunes dans leur formation et valorise les périodes passées en entreprise, sera versée après chaque période de formation en milieu professionnel.

Son montant est progressif :
50 euros par semaine en première année de CAP ou en 2nde de baccalauréat professionnel ;
75 euros en seconde année de CAP ou en 1ère de baccalauréat professionnel ;
100 euros en terminale de baccalauréat professionnel.
 

Des cours en petits groupes

L’enseignement pourra être dispensé en groupes à faible effectif pour aborder les notions du programme de manière différente, notamment par la mise en activité de l’élève et l’usage d’outils numériques.

Un choix d’ateliers optionnels sera proposé aux élèves qui pourront suivre des activités optionnelles, deux au maximum, pour enrichir leur parcours.

Cette offre d’activités optionnelles est construite en fonction des projets de l’établissement et de ses ressources en interne et des partenariats noués. A titre d’exemple elle peut s’organiser sous la forme d’initiation à l’entrepreneuriat, de codage, de pratique de langue étrangère, d’ateliers artistiques, de philosophie, etc.
 

Une prévention du décrochage renforcée

Le nouveau dispositif « Tous droits ouverts » s’appuie sur les acteurs locaux de la formation et de l’emploi pour proposer des solutions élargies. Par exemple les élèves volontaires peuvent rejoindre une structure de proximité (mission locale, école de la 2ème chance, Afpa, Epide) ;

Certains jeunes restent sans solution d'insertion ou de poursuite d'études à la fin du lycée professionnel. Chacun d’eux sera reçu dans son établissement par un conseiller de mission locale.
Pour les élèves ayant échoué à leur examen, une réinscription dans leur lycée sera proposée.

Enfin le parcours Ambition emploi est construit en fonction des besoins des élèves volontaires et en partenariat avec les missions locales en premier lieu. 

Pendant quatre mois maximum, les élèves restent sous statut scolaire et bénéficient :

  • d’un appui à la recherche d’un emploi ou d’un contrat d’apprentissage ;
  • d’un accompagnement vers une formation complémentaire ;
  • d’aides diverses (santé, logement, mobilité, etc.) ;
  • de cours professionnels ou généraux ;
  • de stages en entreprise gratifiés.
     

Enfin des bureaux des entreprises sont implantés dans les 1 086 lycées professionnels, l’objectif étant de favoriser l'insertion professionnelle des jeunes en établissant et en pérennisant des partenariats entre les entreprises et les lycées.