Le 16/09/2020,

Afin de lutter contre les conséquences de la crise épidémique de Covid-19, le plan « France Relance » est composé de 70 mesures dont une partie d’entre elles est consacrée à soutenir l’emploi et le développement des compétences et financée à hauteur de 35 milliards.
Eclairage sur ces dispositions ayant trait à la politique de l’emploi.

 

Activité partielle et FNE-Formation

Afin de prévenir des licenciements économiques, l’activité partielle demeure un des principaux outils de la politique de l’emploi durant cette période de crise économique liée aux conséquences de l’épidémie de Covid-19.
Le Plan de relance prévoit une enveloppe budgétaire de 6,6 milliards d’euros pour l’activité partielle de droit commun et l’activité partielle de longue durée (APLD).

Une enveloppe d’un milliard d’euros sera attribuée au FNE-Formation sur la période 2020-2021 pour permettre de former 250 000 salariés placés en activité partielle.

Les formations financées dans le cadre de ce dispositif doivent permettre aux salariés de favoriser leur employabilité dans un contexte de mutations économiques.

Bon à savoir : exemples de projets mis en œuvre avec le FNE-Formation :
. formation sur les nouvelles technologies hybrides dans l’automobile pour un grand groupe du secteur ;
. certification business continuity management pour une PME de 34 salariés afin de professionnaliser les méthodes de management selon la norme ISO.

 

Contrats aidés et insertion

Le Plan de relance acte le retour des contrats aidés dans la politique de lutte contre le chômage.

Les CUI-CIE (contrat unique d’insertion-contrat initiative emploi) du secteur marchand sont relancés : 10 000 contrats pour 2020 et 50 000 en 2021, principalement ciblés vers les jeunes.

Le taux de prise en charge par l’Etat sera de 47 % du Smic.

Parallèlement, les PEC (parcours emploi compétences) qui sont des contrats aidés du secteur non marchand sont renforcés : 60 000 PEC destinés aux jeunes doivent être réalisés en 2021 en supplément des 20 000 PEC habituellement prescrits à des jeunes.
 

Réforme de la ProA

Créée par la loi « Avenir professionnel » du 5 septembre 2018, la ProA (reconversion ou promotion par l’alternance) permet aux salariés, notamment ceux dont la qualification est insuffisante au regard de l’évolution des technologies ou de l’organisation du travail, de favoriser leur évolution, ou promotion professionnelle et leur maintien dans l’emploi.
Le ministère du Travail travaille à une modification du dispositif qui disposera d’une enveloppe de 270 millions d’euros dans le cadre du plan gouvernemental.

 

Autres dispositifs

A partir de 2021, il est prévu d’« accompagner 15 000 jeunes demandeurs d’emploi en insertion par an, en leur proposant un accompagnement spécifique assuré par les réseaux spécialisés dans l’accompagnement à l’entrepreneuriat et à la création d’activité des demandeurs d’emploi ».

Parallèlement, 25 millions d’euros sont réservés pour « accompagner 2 500 jeunes non diplômés à l’âge adulte (entre 18 et 25ans) sans emploi, ni en études, ni en formation et souhaitant créer leur entreprise » : il s’agit d’un versement de 10 000 euros pour 2 500  jeunes souhaitant créer leur entreprise.

 

Pour en savoir plus, consulter le détail des mesures du plan « France Relance »