Accueil Tous les zooms Les métiers de la chimie Les métiers de la chimie Science de la transformation de la matière, la chimie est omniprésente dans notre quotidien. L'industrie chimique française mise sur l'innovation et le développement durable. Imprimer cet article Partager sur Facebook (Nouvelle fenêtre) L’industrie de la chimie en brefIndispensable à de nombreuses activités industrielles, omniprésente dans notre quotidien, la chimie est un secteur-clé qui contribue activement au développement de l'économie française. Ses principaux marchés sont l’automobile, l’aéronautique, la santé, l’énergie, la consommation des ménages... Son chiffre d'affaires s’élève à 108 milliards d’euros en 2023. L'industrie chimique française se situe au 2e rang européen et au 5e rang mondial des pays producteurs. Enfin, la chimie est le 1er exportateur industriel. Elle est l’un des rares secteurs d’activité contribuant favorablement à la balance commerciale française. Panorama de la brancheL'industrie chimique est une branche aux multiples visages. De nombreuses petites et moyennes entreprises dynamiques y côtoient des grands groupes internationaux, tels Total, L'Oréal, Air Liquide, Arkema...94 % des entreprises du secteur sont des TPE ou des PME. 5 grands domaines peuvent être distingués :• La chimie organique : liée au pétrole, la chimie organique regroupe la fabrication de produits pétrochimiques (propylène, benzène…), de matières plastiques (PVC…) et de caoutchouc synthétique (élastomères) ;• Les savons, parfums et produits d'entretien : ce secteur s’appuie sur la formulation et le conditionnement de produits issus des chimies minérale, organique et de spécialités (savons, produits détergents, parfums, produits de toilette…) ;• La chimie de spécialités : ce domaine d’activité rassemble des produits dont les propriétés sont définies pour un usage spécifique (savons, détergents, produits de beauté, peintures, encres, colles, adhésifs…) ;• La chimie minérale : elle utilise principalement les matières premières comme l’eau, l’air, le gaz et des minéraux tels que le sel, le souffre, le calcaire, le sable et les phosphates (colorants, pigments, gaz industriels, engrais...) ;• La chimie fine : à partir des intermédiaires de la chimie organique ou d’origine végétale, le secteur de la chimie fine élabore des molécules complexes (principes actifs) issues de nombreuses réactions chimiques en série formulées ensuite en produits spécifiques (produits pharmaceutiques de base). Un secteur innovantLa chimie ne manque pas d'atouts. Elle innove en permanence pour fournir des solutions adaptées aux défis présents et à venir : nouvelle génération de batterie, pale d’éolienne recyclable, matériaux biosourcés, solutions de traitement de l’eau.Elle est le 4ème secteur industriel en dépense intérieur de recherche et développement et les effectifs dédiés à la recherche sont en progression constante (2 % /an depuis 10 ans).La recherche fondamentale en chimie est importante également, notamment dans les laboratoires publics (CNRS). L'innovation contribue à soutenir la croissance et à contrer la concurrence des pays émergents. Elle fait la part belle au développement durable et à la sécurité.Dans un contexte de raréfaction des matières premières, la recherche du secteur se concentre notamment sur la « chimie du végétal ». En fort développement, cette spécialité vise à trouver des alternatives aux ressources fossiles (pétrole, gaz, charbon...) en utilisant des ressources issues de la biomasse (algues, déchets agricoles...). À la croisée de différentes sciences (chimie, mais aussi biologie et physique), la chimie du végétal nécessite des spécialistes aux compétences transversales. Des emplois qualifiéeLes 4 000 entreprises de la chimie, emploient en France 228 000 salariés, dont près de 40% de femmes. La Chimie recrute chaque année 26 000 collaborateurs à 94% en CDI. La chimie embauche de jeunes diplômés à bac +2 et plus. 71 % des salariés sont des cadres, techniciens ou agents de maîtrise. La part d'ingénieurs et de techniciens progresse. La chimie embauche des techniciens supérieurs, surtout en production, et des ingénieurs, notamment en recherche et développement. Elle a également besoin d'ingénieurs généralistes pour des travaux sur les installations, la gestion de production, les méthodes, etc. Le nombre de qualiticiens et d'écotoxicologues est en augmentation. De même, la fonction d'ingénieur commercial se développe. La commercialisation et le marketing des produits de l'industrie chimique et pharmaceutique offrent une multitude de débouchés.Les industries chimiques recrutent également des docteurs. Le secteur n'est cependant pas réservé aux surdiplômés : la généralisation des systèmes de contrôle induit également un fort besoin d'opérateurs de fabrication qualifiés.De même, deux tiers des chimistes sont embauchés dans beaucoup d’autres secteurs : automobile, agroalimentaire, aéronautique, bâtiment, médicament… La chimie en Île-de-FranceLa région francilienne reste la première région de l'industrie chimique avec plus de 54 840 salariés, soit 24 % des effectifs nationaux, et quelque 1 340 établissements dont 2/3 de PME/ETI, soit près d’1/4 de l’industrie chimique en France. Les établissements de plus de 250 salariés représentent seulement 3,7% des établissements franciliens, mais emploient près de la moitié des salariés (48%).Les deux tiers des salariés sont cadres et sont recrutés en priorité sur les postes commerciaux et les métiers en R&D / innovation, ainsi que sur des postes administratifs.Les secteurs en voie de développement sont la fabrication de savons, parfums et produits d’entretien, mais également l’agroalimentaire, la chimie minérale et le commerce de gros.Le taux de féminisation des effectifs est de 58% en Ile-de-France et 58% des Cadres & Ingénieurs sont des femmes.Les entreprises de la Chimie en Ile-de-France se sont particulièrement mobilisées pour développer l’alternance dans la région, qui représente 40% de l’alternance de la branche. Le Village de la chimie Le Village de la Chimie a été initié par France Chimie Ile-de-France en 2003, afin de promouvoir auprès des jeunes, les métiers de la Chimie et les filières de formation pour les exercer, y compris par l'apprentissage. Cet événement permet de réunir des entreprises de la Chimie, grandes ou petites, mais également les entreprises d'autres secteurs professionnels employant des chimistes (la Marine Nationale, la Police scientifique, Michelin, le CEA...). Plus de 1 500 offres d'emploi sont proposées et 800 CV recueillis et transmis aux entreprises. De même, les écoles et universités enseignant la Chimie en Île-de-France ou dans les autres régions, sont associées à cette manifestation exceptionnelle. Outre les opportunités professionnelles, cet événement est également l'occasion de découvrir les métiers de la Chimie à travers des animations et ateliers proposés. Des expériences de réalité virtuelle permettent également aux participants de plonger au cœur d'un laboratoire de chimie. Le Village de la Chimie est enfin l'occasion de partager avec les entreprises à travers les conférences sur des thèmes variés tels que l'impact de la Chimie dans le sport ou la Chimie à l'heure du changement. Retrouvez également le site internet Le Village de la Chimie pour y découvrir le programme, les actualités, et les offres d’emploi et de formations proposées. Les métiers de la productionOutre l'indispensable ingénieur chargé de la chaîne de fabrication, les conducteurs d'appareils et d'installations automatisées sont très recherchés par les industries chimiques. Conducteur(trice) d'appareils de l'industrie chimique Le conducteur d'appareils de l'industrie chimique assure la conduite et la surveillance des appareils de fabrication de produits chimiques. Il démarre ces installations, contrôle leur bon fonctionnement et vérifie la qualité de la production. Avec l'automatisation des machines surtout dans l'industrie chimique lourde, les tâches les plus fastidieuses ont disparu et il travaille de plus en plus à partir d'une salle de contrôle où il peut agir à distance sur les appareils. La manipulation des instruments de contrôle requiert tout à la fois de la rigueur, de la précision, de la concentration, mais aussi de la réactivité. Le conducteur d'appareil doit se plier à des consignes de sécurité très strictes et porter des lunettes, un casque, des gants et des bottes quand il est à proximité des appareils. Sa formation: un CAP-bac proVous pouvez vous engager dans cette voie avec un CAP industries chimiques.Cependant, les titulaires du bac pro sont de plus en plus recherchés par les employeurs : bac pro bio-industries de transformation, bac pro procédés de la chimie, de l'eau et des papiers-cartons, bac pro pilote de ligne de production, bac pro traitements des matériaux, etc. Ces différents bacs sont accessibles en 3 ans après la 3e ou en 2 ans après certains CAP. Où exerce-t-il?Les entreprises de l'industrie chimique constituent les premiers employeurs des conducteurs d'appareils de l'industrie chimique. D'autres secteurs offrent des opportunités d'emplois, en particulier les laboratoires pharmaceutiques. Voir la fiche détaillée Conducteur(trice) d'installations automatisées Appelé aussi pilote de lignes automatisées, le conducteur d'installations automatisées supervise le fonctionnement d'une ligne de production composée de machines automatisées. Il programme la ou les machines en fonction du cahier des charges, puis contrôle la qualité de la production En raison de l'essor des machines à commandes numériques, les tâches fastidieuses sont de plus en plus rares, mais les conditions de travail peuvent néanmoins être parfois pénibles (bruit, station debout, poste de nuit). Ce travail nécessite de la concentration, de la précision et de la réactivité.Sa formation: un bac pro minimumL'automatisation généralisée des installations implique de posséder impérativement un bac professionnel pour être recruté. Plusieurs spécialités sont particulièrement adaptées à ce métier. Le bac pro pilote de ligne de production, accessible en 3 ans après la 3e ou en 2 ans après un CAP conducteur d'installations de production, est le plus adapté. Le bac pro bio-industries de transformation et le bac pro procédés de la chimie, de l'eau et des papiers-cartons, accessibles en 3 ans après la 3e, vous conduisent également à ce métier. Où exerce-t-il?Les conducteurs d'installations automatisées sont recherchés par toutes les entreprises de dimension industrielle telles que chimie, pharmacie ou agroalimentaire. Voir la fiche détaillée Agent(e) de maintenance en mécanique industrielle L'agent de maintenance en mécanique est chargé de maintenir les machines d'une entreprise en bon état de fonctionnement et d'anticiper les pannes. En contact avec tous les acteurs de la production, ce professionnel doit avoir un bon relationnel. Les contraintes de la production en continu (astreintes, travail de nuit) impliquent de la disponibilité. Quand survient une panne, il faut se montrer réactif.Dans un souci d'économie, de sécurité et de protection de l'environnement, la démarche de maintenance préventive a néanmoins tendance à se développer. Sa formation: bac à bac + 2En 3 ans après la 3e, ou en 2 ans après le CAP, vous pouvez accéder au métier avec un bac pro maintenance des équipements industriels, voire un bac pro pilote de ligne de production. Le BTS maintenance des systèmes, option systèmes de production, qui nécessite 2 années d’études supplémentaires après le bac, est un précieux sésame pour ceux qui visent un poste à responsabilité dans le domaine de la maintenance. Où exerce-t-il?Les entreprises industrielles de la chimie utilisent des machines dans leur processus de production et ont donc recours à des agents de maintenance en mécanique. Voir la fiche détaillée Technicien(ne) chimiste Quelle que soit sa spécialité, le technicien chimiste seconde un ingénieur, un pharmacien ou un biologiste. Il surveille la fabrication industrielle de produits chimiques, réalise des analyses physico-chimiques en laboratoire, travaille à l'élaboration de nouvelles molécules. Son environnement rassemble des éprouvettes, des pipettes, des alambics et des microscopes auxquels se mêlent des appareils de mesures et d'essais extrêmement sophistiqués. Le technicien chimiste participe également au développement de la « chimie verte ». À ce titre, il est amené à prendre en considération l'impact environnemental, la toxicité et le cycle de vie des produits qu'il élabore. Il développe des procédés propres et veille au recyclage des déchets liés à son activité. Pétrochimie, médicaments, industrie gazière, agronomie..., l'environnement de travail du technicien chimiste est enrichissant et permet de côtoyer de près la recherche scientifique ou médicale. Mais les horaires en 2x8 ou 3x8 imposés dans l'industrie sur les lignes de fabrication continue nécessitent une bonne résistance physique. Ce métier demande de la rigueur, de la méthode et un esprit scientifique. La recherche scientifique, tout comme la fabrication de produits chimiques parfois dangereux ou toxiques, exigent aussi la plus grande vigilance ! Sa formation: un bac + 2 pour débuterLes postes de techniciens chimistes sont essentiellement accessibles à bac + 2 ou bac + 3. À bac + 2. Vous pouvez préparer un BTS ou un BTS contrôle industriel et régulation automatique (CIRA), principalement après un bac S ou un bac technologique STL (spécialité chimie ou physique de laboratoire et de procédés industriels). Le DUT chimie option chimie industrielle et le DUT génie chimique, génie des procédés sont également des voies d'accès au métier. Les BTS et DUT se préparent par la voie classique (formation initiale) mais aussi en apprentissage.À bac + 3. Vous pouvez compléter ce premier cursus à l'université en préparant une licence professionnelle industries chimiques et pharmaceutiques en un an. Les spécialités proposées sont très nombreuses : analyse chimique et contrôle, cosmétologie industrielle, formulation industrielle, etc. Citons aussi la licence professionnelle gestionnaire de données pharmaceutiques option pharmacovigilance du lycée Pierre-Gilles de Gennes ENCPB (École nationale de chimie, physique et biologie), à Paris. Où exerce-t-il?Les industries chimiques et dérivées recrutent des techniciens, notamment l'agrochimie, la pétrochimie, les fabricants de détergents, mais aussi l'agroalimentaire et la cosmétique.L'industrie pharmaceutique est un très gros employeur de techniciens chimistes, plus souvent appelés techniciens de laboratoire. Voir la fiche détaillée Technicien(ne) en automatismes Le technicien en automatismes, ou automaticien, est un expert en machines-outils, robots et automates utilisés dans l'industrie. Pour un atelier de petite taille comme pour une très grosse chaîne de production, il conçoit, installe et entretient les systèmes qui permettent aux machines de fonctionner en partie ou totalement seules. L'exercice de ce métier demande de la disponibilité, de la logique et de la polyvalence. Ce technicien travaille en effet fréquemment de nuit ou le week-end dans le cadre de sa mission de maintenance du matériel. Concevoir des automatismes exige par ailleurs d'évaluer méthodiquement besoins et contraintes, d'analyser avec précision les mouvements à réaliser, et enfin de les traduire en une suite de programmes cohérents. Sa formation: de bac à bac + 3L'automatisation des machines fait appel à des compétences variées : électricité, électronique, mécanique, informatique, pneumatique, etc. Afin de rester performant, le technicien en automatismes doit suivre les évolutions technologiques souvent très rapides, notamment des programmes informatiques. À bac. Le bac pro maintenance des équipements industriels, vous permet de débuter dans le métier, dans la maintenance notamment.À bac + 2. Mais la grande majorité des emplois en bureau d'études sont destinés à des techniciens supérieurs titulaires d'un diplôme de niveau bac + 2. La majorité des DUT et BTS du secteur industriel, permettent d'accéder à des fonctions de technicien en automatismes, et particulièrement les diplômes suivants : le BTS contrôle industriel et régulation automatique, le BTS maintenance des systèmes, option systèmes de production, le BTS électrotechnique, le BTS systèmes numériques, option B électronique et communications, le DUT génie électrique et informatique industrielle, le DUT génie mécanique et productique.En effet, ces diplômes, qui se préparent en 2 ans après un bac S, STI2D ou STL, comportent tous un programme approfondi en automatisme, génie mécanique, génie électrique, informatique, contrôle, etc. À bac + 3. De très nombreuses licences professionnelles orientées en automatismes permettent de compléter sa formation, telle la licence pro automatique et informatique industrielle. Où exerce-t-il?De nombreuses activités industrielles recrutent des techniciens en automatismes : chimie, agroalimentaire, plasturgie, etc. Certains bureaux d'études ou cabinets de conseil et d'ingénierie font appel aux compétences des techniciens pour concevoir de nouveaux automatismes, réaliser des essais, assurer la mise en service chez le client. Voir la fiche détaillée Ingénieur(e) de production L'ingénieur de production a pour mission de mener à bien les opérations de fabrication du produit dans le respect des contraintes de coûts, de qualité et de délais. L'ingénieur de production doit être capable de dépasser son expertise technique et sait faire preuve de polyvalence. Réactif, il intervient dès qu'un problème survient. Il doit aussi savoir manager une équipe. Sa formation: bac + 5Pour accéder à ce métier, vous devez avoir une connaissance opérationnelle des process de production, des machines et des coûts d'investissement. Vous devez, en outre, posséder une grande technicité en informatique industrielle (systèmes d'information, automatique, électronique) et maîtriser le management de la qualité, de l'environnement, de la santé et de la sécurité. Vous devrez exercer une veille constante et savoir adapter vos compétences afin de suivre les évolutions en matières de normes de sécurité et de protection de l'environnement (bonnes pratiques de fabrication, recyclage des produits chimiques, démarches d'éco-conception...). Pour répondre aux nouvelles contraintes de production, vous devez avoir des compétences approfondies en gestion et en management (planification, contrôle de gestion, gestion budgétaire). La maîtrise de l'anglais est indispensable pour une carrière à l'international. Pour accéder à cette fonction, vous devez être diplômé à bac + 5 d'une école d'ingénieur ou de l'université. Vous avez le choix parmi 3 catégories d'écoles : les grandes écoles de chimie et de génie chimique, les écoles généralistes comprenant des filières ou options spécifiques à un secteur de la chimie, les écoles spécialisées dans un domaine faisant intervenir la chimie (génie alimentaire, textile, génie pharmaceutique...). Où exerce-t-il?L'ingénieur de production fait essentiellement carrière dans les filières industrielles ou techniques des industries chimiques et pharmaceutiques. Il peut aussi envisager une mobilité vers une fonction plus managériale (responsable de production, directeur industriel), de recherche, ou tournée vers le technico-commercial.Son expertise dans le domaine de la qualité, de l'environnement ou de la sécurité peut lui permettre, par ailleurs, d'évoluer vers un poste de responsable hygiène, sécurité, environnement. Voir la fiche détaillée Les métiers de la recherche et du développementIngénieur chimiste, ingénieur en R&D, ingénieur plasturgiste, ingénieur en biotechnologie, pharmacien dans l'industrie... Cinq métiers clés. Sans eux, l'industrie chimique n'existerait pas. Ingénieur(e) chimiste L'ingénieur chimiste développe des molécules, des principes actifs ou encore des produits chimiques, destinés, par exemple, à la mise sur le marché de produits pharmaceutiques ou cosmétiques. Il peut aussi participer à l'élaboration des principes de fabrication, à la production des produits, aux contrôles qualité ou encore à leur commercialisation. Dans le domaine de la R&D, la prise en compte de la protection de l'environnement et du développement durable font évoluer le métier de l'ingénieur chimiste (éco-conception, recherche de nouvelles molécules issues du monde végétal, réduction du cycle de vie des produits...). Tout au long du processus de production, ce professionnel doit veiller par ailleurs au respect des différentes normes réglementaires qui s'appliquent à son activité (comme le Règlement Européen Enregistrement, Évaluation, Autorisation et Restriction des Produits Chimiques - REACH - pour les substances chimiques). Rigueur, persévérance et attention sont les principales qualités attendues pour ce métier. Travailler sur des produits chimiques nécessite aussi une grande minutie et de la persévérance. Enfin, les manipulations de produits chimiques peuvent s'avérer très dangereuses : la moindre inattention peut être source de blessure ou d'accident ! Sa formation: bac + 5 en chimieAu préalable, vous devez décrocher un bac général scientifique, ou éventuellement un bac STL spécialisé en chimie. À l'université, vous pouvez préparer en 3 ans une licence domaine sciences, technologies et santé mention chimie, de préférence après un bac S. Il est indispensable de suivre le cursus complet en chimie qui vous conduira jusqu'à un master professionnel ou un master recherche (bac + 5), voire jusqu'au doctorat en chimie moléculaire, chimie analytique, génie des procédés ou sciences des matériaux (bac + 8).En écoles. Malgré tout, l'industrie chimique semble privilégier l'embauche de diplômés sortis des écoles d'ingénieurs (bac + 5). De nombreuses écoles vous préparent à un diplôme d'ingénieur. Vous avez le choix parmi 3 catégories d'écoles : les grandes écoles de chimie et de génie chimique, les écoles généralistes comprenant des filières ou options spécifiques à un secteur de la chimie, les écoles spécialisées dans un domaine faisant intervenir la chimie (génie alimentaire, textile, génie pharmaceutique...). On peut citer, par exemple, l'ENSCP de Paris (Chimie Paris Tech), l'ENSTA de Paris, l'ESCOM de Compiègne et le CEFIPA de Nanterre. Enfin l'ISIPCA, Institut supérieur international du parfum, de la cosmétique et de l'aromatique alimentaire, de la CCI de Paris Île-de-France à Versailles, dispense un diplôme de manager des process de création et de développement des produits parfum, cosmétique et arômes. Où exerce-t-il?L'ingénieur chimiste exerce son activité au sein d'un service de recherche et développement ou dans un laboratoire. Mais il peut aussi travailler dans un atelier s'il est chargé de superviser les activités d'une unité de production. Les premiers recruteurs sont les entreprises en rapport direct avec la chimie, c'est-à-dire les entreprises des secteurs du pétrole, de la chimie et de la parachimie, de la pharmacie et du plastique. Des ingénieurs chimistes sont également recrutés dans les industries mécaniques, électriques et électroniques, le nucléaire, l'environnement, l'agroalimentaire ou encore le bâtiment. Voir la fiche détaillée Ingénieur(e) recherche et développement L'ingénieur recherche et développement étudie les propriétés de la matière, conçoit de nouveaux produits, améliore les propriétés et les coûts de fabrication de produits et composés, réalise de nouvelles synthèses, perfectionne les procédés, explore des nouveaux domaines comme la chimie verte ou les biotechnologies.L'ingénieur recherche et développement doit faire preuve de rigueur, de curiosité et de persévérance. Pour être performant, il doit s'intéresser à d'autres spécialités que la sienne, par exemple le marketing ou la production. Enfin, il doit être persévérant car il faut parfois faire de nombreuses tentatives infructueuses avant de trouver la bonne formule. Sa formation: bac + 5Pour devenir ingénieur en recherche et développement, vous devez miser sur un bac + 5, de préférence obtenu dans une école d'ingénieur. De nombreuses écoles vous préparent à un diplôme d'ingénieur. Vous avez le choix parmi 3 catégories d'écoles : les grandes écoles de chimie et de génie chimique, les écoles généralistes comprenant des filières ou options spécifiques à un secteur de la chimie, les écoles spécialisées dans un domaine faisant intervenir la chimie (génie alimentaire, textile, génie pharmaceutique...). On peut citer, par exemple, l'ENSCP de Paris (Chimie Paris Tech), l'ENSTA de Paris, l'ESCOM de Compiègne et le CEFIPA de Nanterre. Certains grands groupes font également appel à des chimistes titulaires d'un master recherche (bac + 5) ou d'un doctorat (bac + 8). Où exerce-t-il?Les jeunes ingénieurs en recherche et développement sont particulièrement prisés par les grands groupes de l'industrie chimique qui misent sur l'innovation pour contrer une rude concurrence internationale, en provenance notamment des pays émergents.Voir la fiche détaillée Ingénieur(e) plasturgiste L'ingénieur plasturgiste participe à la conception de produits en plastique servant à la fabrication d'éléments de carrosserie de voitures, d'appareils électroménagers, d'emballages, d'équipements intérieurs d'avions, de lunettes de vue, etc. Ce métier exige d'être à la fois curieux, polyvalent et ouvert. Les matériaux plastiques évoluant en permanence, tout comme les procédés de fabrication, mieux vaut avoir de bonnes capacités d'adaptation. La raréfaction des matières premières et les enjeux de développement durable nécessitent en particulier le développement de solutions innovantes : produits éco-conçus, développement des matières plastiques d'origine renouvelable, élaboration de processus de production plus économes en énergie... Avec son équipe, face à des clients ou des fournisseurs, il faut aussi avoir une certaine aptitude à la communication.Robotique, hydraulique, électricité ou chimie, l'ingénieur plasturgiste doit être à l'aise dans de nombreuses disciplines. Sa formation: un bac S et un parcours en 5 ans en plasturgieL'obtention d'un bac S est une étape incontournable pour se lancer dans un parcours d'études en vue de devenir ingénieur en plasturgie. Dans une moindre mesure, un bac STI2D peut aussi y mener. En écoles. Les écoles d'ingénieurs (bac + 5) sont accessibles sur concours directement après le bac, la formation dure alors 5 ans. D'autres écoles recrutent après une classe prépa ou un bac + 2 (DUT, BTS, L2), la formation dure 3 ans. Dans le domaine de la plasturgie, on peut citer l'École européenne de chimie polymères et matériaux (ECPM Strasbourg), l'Institut national des sciences appliquées (INSA de Lyon et Strasbourg), l’Institut textile et chimique (ITECH Lyon), l'Institut supérieur de la plasturgie d'Alençon (ISPA) qui proposent un diplôme d'ingénieur dans cette spécialité. Plus généralement, les écoles d'ingénieurs proposant des filières en chimie et génie des procédés, gestion de production, matériaux industriels permettent également un accès à ce métier. À l’université. Toujours à bac + 5, il est possible de préparer des masters universitaires spécialisés dans les matériaux comme par exemple le master professionnel chimie et sciences des matériaux (Évry-Val-d’Essonne-ETSL) ou le master recherche sciences et génie des matériaux (Paris-Saclay). On y accède après une licence de chimie ou de physique. Où exerce-t-il?Les entreprises de l'industrie de transformation des matières plastiques constituent le premier débouché pour l'ingénieur plasturgiste débutant. Les jeunes diplômés peuvent aussi se tourner vers des entreprises industrielles ayant recours aux matières plastiques, telles les entreprises de l'automobile, l'aéronautique, l'électroménager, les cosmétiques ou encore l'agroalimentaire. Voir la fiche détaillée Pharmacien(ne) dans l'industrie Dans l'industrie, le pharmacien peut s'orienter vers une mission de recherche en participant activement à la découverte de nouveaux médicaments. Mais il peut aussi choisir de devenir responsable d'une production supervisant l'ensemble des phases de fabrication.Quelle que soit sa fonction, le pharmacien participe de façon croissante à la réduction de l'impact environnemental de l'industrie pharmaceutique. Ainsi, il élabore de nouveaux médicaments en veillant à leur toxicité et à leur cycle de vie, afin de diminuer le rejet de substances médicamenteuses dans les milieux naturels. Il participe par ailleurs à l'adoption de processus de production qui diminuent les rejets industriels polluants. L'exercice de ce métier demande à la fois de la patience et de la ténacité. Chaque test n'aboutit pas à un médicament et le délai de commercialisation d'un nouveau traitement se compte en années ! La recherche est aussi parfois source de grandes déceptions, lorsqu'un produit ne voit pas le jour ou qu'un protocole ne donne pas les résultats espérés.Côté compétences, il doit faire preuve de beaucoup de polyvalence et avoir suivi un double cursus d'études. Recherche, santé publique, connaissance des processus de production industrielle, gestion d'équipe, marketing, contrôle qualité... le pharmacien dans l'industrie est en effet beaucoup plus qu'un simple scientifique. Sa formation: bac + 6 minimumSi vous souhaitez exercer en officine ou dans l'industrie, les études de pharmacie durent 6 ans, avec 3 ans supplémentaires si vous souhaitez vous spécialiser ou faire de la recherche (ce qui porte les études à 9 ans). En Île-de-France, ce cursus est proposé par 2 universités : Paris Descartes et Paris-Sud (Chatenay-Malabry). Vous débuterez votre cursus par la PACES, première année commune aux études de santé (médecine, odontologie, sage-femme et pharmacie) ou « L1 santé ». Le premier cycle d’études de pharmacie (PCEP) se déroule ensuite sur 2 ans. 99 % des étudiants admis à ce concours sont titulaires d'un bac S. Le numérus clausus était de 3 105 places en 2017.Le deuxième cycle d'études de pharmacie (DCEP) dure ensuite 2 ans.Le troisième cycle est constitué par l’année hospitalo-universitaire (5e année) suivie d’une ou de 4 années d’études (cycle court ou internat). Vous choisissez votre orientation au cours du 2e cycle. Pour le cycle court, les étudiants, après soutenance de la thèse, obtiennent le diplôme d'État de docteur en pharmacie (bac + 6), indispensable pour exercer en officine ou dans l'industrie. Seul un docteur en pharmacie peut être propriétaire d'une pharmacie.L'internat, ou troisième cycle long permet d'obtenir le diplôme d'État de docteur en pharmacie complété d'un diplôme d'études spécialisées (DES à bac + 9) : DES de biologie médicale, DES de pharmacie option hospitalière ou option pharmacie industrielle et biomédicale, DES d’innovation pharmaceutique et recherche. Titulaire du diplôme d'État de docteur en pharmacie, vous pouvez ensuite vous spécialiser en préparant un master orienté vers la gestion ou le contrôle qualité dans l’industrie pharmaceutique, en un an. Il est possible également de préparer un mastère ou MBA, par exemple dans le management médical, la cosmétologie, le marketing. Voir la fiche détaillée Ingénieur(e) en biotechnologie L'ingénieur en biotechnologie utilise de façon industrielle les micro-organismes pour réaliser des transformations organiques. Il crée ainsi de nouvelles matières, de nouvelles énergies ou de nouvelles bactéries, qui serviront aux industries chimiques, pharmaceutiques ou encore agroalimentaires. Dans le secteur des industries chimiques son profil est de plus en plus recherché, afin notamment de développer des procédés alternatifs à la pétrochimie et plus respectueux de l’environnement (chimie du végétal). Souplesse, patience et polyvalence sont des qualités requises dans l'exercice de ce métier. Les biotechnologies évoluant en permanence, tout comme les procédés de fabrication, il faut aussi avoir de bonnes capacités d'adaptation. Sa formation: de bac + 2 à bac + 5Pour accéder à une carrière en biotechnologies, vous devez idéalement commencer par décrocher un bac S (plus rarement le bac STL ou STAV). Le métier d'ingénieur en biotechnologie est accessible avec un bac + 5 au minimum. Un diplôme à bac + 2 permet d'envisager des emplois de technicien en biotechnologie : BTSA analyses agricoles, biologiques et biotechnologiques (hors Île-de-France), BTS biotechnologies, DUT génie biologique, DEUST bio-industries et biotechnologies (Paris Sud), etc. À bac + 3. Après le bac + 2, il est possible de préparer une licence pro. On peut citer la licence pro industries chimiques et pharmaceutiques spécialité analyses physico-chimiques-biotechnologies développement du médicament-physico-chimie et biotechnologies appliquées à l'industrie chimique pharmaceutique, parapharmaceutique et cosmétologique (Paris Descartes) ; bio-industries et biotechnologies (Paris-Sud et Paris Diderot).À bac + 5. Les masters sont prisés, par exemple, le master professionnel biotechnologie pharmaceutique et thérapies innovantes (Paris Diderot et Paris Descartes) ; sciences du médicament : pharmacologie (Paris Descartes), de même pour les masters en microbiologie (Paris Diderot, université Joseph-Fourier de Grenoble…). Des diplômes d’ingénieur en gestion de production, génie des procédés, chimie, biologie ou pharmacie industrielle sont également reconnus par les professionnels. À noter : l'École supérieure de biotechnologie de Strasbourg (ESBS) délivre un diplôme d'ingénieur spécialisé en biotechnologie (bac + 5). L'université de Cergy-Pontoise propose également un cursus master en ingénierie biotechnologies (CMI) en 3 ans (bac + 5). Par ailleurs, ce métier est aussi accessible aux diplômés d’État de docteur en pharmacie et docteur vétérinaire. Où exerce-t-il?Les organismes de recherche (CNRS, INSERM, INRA…) ouvrent leurs laboratoires à des étudiants de doctorat (bac + 8), après réussite d'un bac + 5 (master recherche ou diplôme d'ingénieur). La biotechnologie est en plein essor et ses domaines d'activité sont très variés : agroalimentaire, pharmacie ou chimie, par exemple. Les laboratoires pharmaceutiques représentent notamment une grande part du marché de la biotechnologie. Les embauches y sont nombreuses. Les organismes de recherche publics, comme le CNRS (Centre national de la recherche scientifique), l'INRA (Institut national de la recherche agroalimentaire) ou l'INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale), ne recrutent quant à eux qu'un petit nombre de biotechnologues. Voir la fiche détaillée Les métiers de la sécurité et de la qualitéLe responsable qualité, ou qualiticien, intervient pour optimiser la qualité des produits ou des services d'une entreprise industrielle tandis que le chargé de sécurité veille à la protection des personnes et du matériel. Deux responsables indispensables. Qualiticien(ne) Le responsable qualité, ou qualiticien, intervient pour optimiser la qualité des produits ou des services d'une entreprise industrielle (chimie, pharmaceutique, plasturgie) et assurer la sécurité de tous. Les attentes nouvelles des consommateurs et des pouvoirs publics en matière de sécurité et de développement durable ont entrainé le développement de référentiels (normes, certifications...) et de réglementations (telles REACH pour les industries chimiques), qui entrainent une montée en compétence du métier de responsable qualité. Pour mettre en place une démarche qualité, il faut être diplomate, persévérant et bon communiquant. Sa formation: de bac + 2 à bac + 5À bac + 2, il est possible d'étudier la qualité tout de suite après le bac en préparant en 2 ans un BTS qualité dans les industries alimentaires et les bio-industries, un DUT qualité, logistique industrielle et organisation ou encore un DUT hygiène sécurité environnement. À bac + 3, on peut préparer une licence professionnelle : licence pro management de la qualité (IUT de Cergy), par exemple. À bac + 5. Toutefois, pour les postes à responsabilités, les recruteurs apprécient les profils de spécialistes techniques possédant des compétences en qualité, en particulier les ingénieurs formés à la démarche qualité. S'il n'existe aucune école d'ingénieurs spécialisée en qualité, certaines proposent des modules spécifiques en la matière. Plusieurs masters professionnels (diplômes universitaires de niveau bac + 5) permettent d'accéder à des fonctions d'audit ou de responsable qualité, tout particulièrement dans les grandes entreprises. Ces diplômes sont généralement centrés sur un secteur bien précis : qualité en agroalimentaire, bioservices, construction, analyses chimiques, santé, etc. Où exerce-t-il?Les principaux recruteurs de qualiticiens sont les petites et moyennes entreprises industrielles (PMI), qui mettent progressivement en place une démarche qualité, afin de rester compétitives et crédibles sur un marché de la chimie toujours plus concurrentiel.De leur côté, les grandes entreprises de l'industrie chimique proposent, entre autres, des postes de réalisateurs qualité, chargés de mettre en place et d'organiser la production au quotidien. Voir la fiche détaillée Chargé(e) de sécurité, hygiène, environnement Le chargé de sécurité, hygiène, environnement participe à la définition de la politique de sécurité de l'entreprise, qu'il s'agisse de la sécurité des personnes et du matériel, des conditions de travail ou du respect de l'environnement. Secondé par des collaborateurs, il définit les actions de prévention dont il assure la mise en place, l'animation et le suivi.L'évolution des contraintes réglementaires a un impact fort sur le métier de chargé de sécurité, hygiène, environnement. Dans le secteur des industries chimiques, celui-ci doit veiller au respect et à l'application de procédures en matière de risques industriels (directive européenne Seveso), de santé et de sécurité au travail, ainsi que d'environnement (lois sur la protection des eaux et des sols, sur les émissions de gaz à effet de serre, réglementation REACH sur les produits chimiques...). C'est un métier qui se partage entre réflexion et action de terrain et qui exige vigilance et réactivité. Le chargé de la sécurité doit avoir l'oeil sur tout, des postes de travail à l'attitude des collaborateurs de l'entreprise. Lorsque survient un incendie, une fuite ou une explosion, il doit être capable de faire face et prendre dans l'urgence les bonnes décisions. Sa formation: bac + 2 minimumCôté formation, il existe différents niveaux de diplômes vous permettant, selon les cas, d'accéder à des fonctions de technicien ou de responsable. Le niveau bac + 2 est le minimum requis pour pouvoir exercer cette fonction dans l'industrie. Au préalable, la préparation d'un bac S, STL ou STI2D est recommandée. À bac + 2. En Île-de-France, vous avez ensuite le choix parmi les diplômes suivants : DUT hygiène, sécurité, environnement (IUT Saint-Denis Paris 13, IUT Mantes-en-Yvelines UVSQ), ou le BTS métiers des services à l'environnement, qui peut être préparé dans plusieurs établissements franciliens. Après l'un de ces diplômes, vous pouvez approfondir votre formation en un an en préparant une licence professionnelle : management des organisations spécialité qualité, sécurité environnement (hors Île-de-France), sécurité des biens et des personnes (IUT Paris Descartes)...À bac + 5, un diplôme d'ingénieur comportant une spécialisation, ainsi que de nombreux masters professionnels, vous offrent un accès plus rapide à des postes à responsabilité. On peut citer le master professionnel gestion globale des risques et des crises (Paris I Panthéon Sorbonne). À bac + 6. Enfin, après un bac + 5, vous pouvez préparer en un an à l'ei.CESI (centre de Paris Nanterre) un mastère spécialisé management de la sécurité et des risques industriels ou management de la qualité, de la sécurité et de l'environnement. Où exerce-t-il?La forte prise de conscience des risques industriels et des dangers pour l'homme et l'environnement, ainsi que des contraintes réglementaires accrues, ont entraîné le développement de ce métier dans les entreprises du secteur de l'industrie chimique. Dans l'administration et les collectivités locales, la prise en compte de la sécurité, de l'hygiène et du respect de l'environnement conduit à créer des postes de chargé de sécurité.Les entreprises franciliennes sont de plus en plus nombreuses à prendre en compte les impacts sociaux et environnementaux de leur activité et à recruter des collaborateurs chargés de mettre en place les meilleures pratiques possibles. Ce sont les industries chimiques et agroalimentaires qui réalisent les investissements les plus importants dans ce domaine. Voir la fiche détaillée ÉcotoxicologueAussi appelé ingénieur sanitaire, ce spécialiste étudie les effets toxiques, causés par des polluants naturels ou de synthèse, sur les animaux, l'homme et les végétaux. Il mesure la toxicité des produits industriels ou pharmaceutiques par exemple, évalue les risques d'utilisation de différentes molécules dans de nouveaux produits, etc. Il mène des tests et analyse les effets possibles sur l'homme ou la nature en général.Sa formation: bac + 5 minimumPour réaliser au quotidien ces recherches pointues dans un laboratoire, vous devez avoir suivi de longues études supérieures. Vous pouvez, par exemple, suivre des études de pharmacie, d'ingénieur chimiste ou de biologie, suivies d'une spécialisation en toxicologie de l'environnement à l'université. On peut citer, notamment, le master toxicologie, environnement, santé (Paris Diderot). Où exerce-t-il?Les recruteurs sont, avant tout, des organismes publics : INERIS, CNRS, l'INRA et les agences de l'eau, ainsi que certains services ministériels (direction régionale de l'environnement ; direction régionale de l'industrie, de la recherche et de l'environnement).Il peut aussi s'agir de grands groupes chimiques ou pétroliers. Voir la fiche détaillée Les métiers de la logistiqueUn trio pour veiller au bon fonctionnement de l'industrie. Planification, achats de matières premières, gestion des flux sont trois métiers qui demandent une grande rigueur et des compétences affirmées. Responsable d'ordonnancement Au cœur de la production, le responsable d'ordonnancement est un spécialiste de la coordination et de la prévision. Il travaille majoritairement dans l'industrie où il prend en charge la planification de la production.Tributaire des aléas de la production (matières premières non livrées, incidents techniques, produits défectueux), ce professionnel doit savoir résister à une forte pression et se montrer disponible. À lui de concilier les contraintes des différents services de l'entreprise pour que les délais soient respectés entre la commande et la livraison des produits. Enfin, il doit être souple et ouvert lorsqu'il met en place des plannings de production tenant compte des difficultés propres à chaque métier. À noter : le métier évolue avec les nouvelles contraintes liées à la protection de l’environnement. Le responsable d'ordonnancement doit ainsi s'assurer de la provenance des produits qu'il réceptionne, notamment des matières premières, et garantir leur traçabilité. Il contribue également à réduire le gaspillage, dont l'enjeu est à la fois économique et environnemental. Sa formation: bac + 2 plus expérience professionnelleSi les entreprises peuvent recruter de jeunes diplômés à partir de bac + 2, le poste de responsable ne s'obtiendra qu'après plusieurs années d'expérience. Vous pouvez démarrer votre parcours de formation par la préparation de l'un des diplômes technologiques suivants : BTS assistance technique d'ingénieur, BTS industrialisation des produits mécaniques, DUT qualité, logistique industrielle et organisation option organisation et gestion des flux ou DUT génie mécanique et productique. À bac + 3, les universités vous délivrent des licences professionnelles adaptées à ce type de fonction, en production industrielle notamment. On peut citer, par exemple, la licence pro mention : métiers de l'industrie : gestion de la production industrielleparcours : informatique industrielle, automatisme et productique (Paris Nanterre). À bac + 5. La plupart des responsables d'ordonnancement sont toutefois ingénieurs ou titulaires d'un diplôme universitaire de niveau bac + 5. Les universités proposent, en deux ans après un bac + 3 (licence), des masters dans la spécialité gestion de la production industrielle. On peut citer, par exemple, le master ingénierie de la production et de la conception de produits (IFSA Paris Est Marne-la-Vallée).De leur côté, les écoles d'ingénieurs offrent des enseignements qui permettent de se tourner vers la gestion de production ou l'organisation du travail. Où exerce-t-il?Les postes sont majoritairement localisés dans de grandes entreprises industrielles.Les petites et moyennes entreprises industrielles (PMI) font aussi de plus en plus appel aux responsables d'ordonnancement. Leurs fonctions y sont souvent plus larges que dans une grosse structure et peuvent englober les achats, l'approvisionnement, la livraison, etc. Voir la fiche détaillée Acheteur(euse) industriel(elle) Souvent spécialisé dans un domaine, l'acheteur industriel recherche et achète des matières premières et des produits pour le compte d'entreprises industrielles. Il doit négocier auprès de ses fournisseurs les meilleurs tarifs, en prenant soin de ne pas sacrifier la qualité de la marchandise. Le renforcement des réglementations (telles REACH pour les produits chimiques) et les attentes des consommateurs en matière de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) ont un impact important sur le travail de l'acheteur. Il est en effet garant de la conformité des matières et produits achetés, ainsi que de leur origine. Diplomate, l'acheteur doit mettre toutes les chances de son côté durant les négociations. Il doit faire preuve à la fois de fermeté et de souplesse. Enfin, il doit être d'une nature solide pour supporter le stress des négociations et l'engagement financier important qu'elles représentent. Sa formation: bac + 3 minimumPour exercer ce métier, vous devez avoir des compétences polyvalentes en commerce et en chimie. La connaissance de l'anglais vous est en outre indispensable pour effectuer toutes les transactions auprès des fournisseurs étrangers. À bac + 3, il vous est possible d'occuper un poste d'assistant acheteur. Les licences professionnelles sont accessibles en un an après un bac + 2 en commerce et en gestion. On peut citer la licence pro gestion des achats et des approvisionnements (université de Marne-La-Vallée, université d’Évry). Mais pour un poste d'acheteur, un diplôme de niveau bac + 4 ou 5 (université et écoles de commerce) est conseillé.À bac + 5. En 2 ans après un bac + 3 (licence), l'université vous propose de nombreux masters professionnels ou recherche spécialisés en achats industriels ou internationaux. On peut citer par exemple le master professionnel gestion de production, logistique et achats (université Paris Saclay, université Paris Créteil Val de Marne). Côté grandes écoles de commerce, tous les diplômes vous donnent accès à ce métier, de préférence avec une spécialisation dans le domaine des achats, comme le programme ISLI - global supply chain (Kedge Business School), à partir du bac + 3, ou le mastère spécialisé gestion achats internationaux & supply chain de l'ESSEC, en un an après un bac + 5.Enfin, les diplômés des écoles d'ingénieurs ayant une double compétence (spécialisation commerciale notamment) peuvent se diriger vers la fonction achat. Où exerce-t-il?Dans les entreprises du secteur de l'industrie chimique. Voir la fiche détaillée Logisticien(ne) Le logisticien est au coeur de toutes les opérations nécessaires à l'approvisionnement des industries en matières premières pour la production. Il se charge de la gestion des flux entre les fournisseurs et la production, d'une part, et entre la production et les clients, d'autre part. Sa mission : trouver les moyens les plus efficaces et les plus économiques pour le transit et le stockage des matières premières.Dans le secteur des industries chimiques, la logistique répond à des normes de sécurité de l'environnement et des personnes particulières, telles que les réglementations de transport de produits dangereux, que le logisticien doit veiller à faire respecter. Son métier évolue par ailleurs avec le développement de l'écologistique (maîtrise des flux retours, tri des emballages, formation à l'écoconduite...). Au cœur de la vie de l'entreprise, ce professionnel joue un rôle central, qui lui laisse une grande marge de manœuvre et lui impose de fortes responsabilités. Soumis aux exigences de rentabilité de l'entreprise, ce métier est souvent stressant. Rationnaliser, optimiser, calculer, anticiper : la logistique est un métier technique, qui exige d'être précis et concret. Une erreur à l'un ou l'autre stade du transport ou du stockage peut coûter cher à l'entreprise... Sa formation: de bac + 2 à bac + 5Après l'obtention d'un bac général, un bac STMG, voire un bac pro, comme le bac pro logistique, vous pouvez suivre plusieurs voies pour devenir logisticien. À bac + 2/3. Le BTS transport et prestations logistiques et le DUT gestion logistique et transport sont les diplômes de base pour accéder à la profession. Ils se préparent en 2 ans et peuvent être suivis d’une licence professionnelle (bac + 3) comme la licence pro responsable d'unité opérationnelle logistique ou organisateur de transports multimodaux et internationaux de marchandises (CNAM), la licence pro management des processus logistiques parcours responsable d’exploitation (université Paris Est Créteil Val-de-Marne), la licence pro management de la chaîne logistique (universités Évry Val-d’Essonne et Cergy-Pontoise), la licence pro chaîne logistique et commerce international (université Paris 8), etc. Toutefois, un niveau bac + 5 est souvent demandé pour un poste d'encadrement. À bac + 5. À l'université, vous pouvez préparer en 2 ans, après une licence (bac + 3), un master professionnel ou recherche (bac + 5). On peut citer le master pro management de projets logistiques (université Panthéon Assas), le master pro transports internationaux (université Panthéon Sorbonne), le master pro affaires internationales et négociation interculturelle (université Paris Nanterre), le master pro sciences et techniques du génie logistique (université Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines), le master pro logistique et achats internationaux (université Paris Est Créteil Val-de-Marne), le master pro géographie, aménagement, environnement et développement (université de Cergy-Pontoise).Les masters de la filière logistique ouvrent la voie à des fonctions de responsable logistique.Les diplômés d'écoles de commerce et d’écoles d'ingénieurs sont également les bienvenus.Enfin, vous pouvez également suivre l'une des formations proposées par des écoles spécialisées gérées par les organismes professionnels du secteur (écoles des groupes AFTRAL et Promotrans). Où exerce-t-il?Les entreprises de logistique et de transports recrutent des logisticiens débutants.Dans les grandes entreprises, les débouchés sont à la hausse. Ils se situent principalement dans les secteurs du transport et du commerce, mais aussi dans l'électronique, la construction mécanique et électrique, l'agroalimentaire, la chimie et la pharmacie. Voir la fiche détaillée Les métiers du marketingUne fois les produits fabriqués encore faut-il les vendre ! C'est le rôle du responsable marketing qui va définir la stratégie commerciale épaulé par l'ingénieur technico-commercial homme de terrain. Responsable marketing Le responsable marketing est chargé de définir les grandes lignes de la stratégie commerciale d'une entreprise. Il réalise des analyses marketing très poussées, en recueillant des informations sur le marché et la concurrence et en tenant compte des besoins et des attentes du client.Pour répondre aux nouvelles attentes des consommateurs, le responsable marketing est amené à participer à l'élaboration de produits de plus en plus écoresponsables et socio-responsables. Dans le secteur des industries chimiques, il travaille en étroite collaboration avec le service R&D et le responsable Qualité, hygiène, sécurité santé et environnement (QHSSE) pour développer des produits et des emballages plus économes en matière premières, biodégradables ou recyclables... Observateur, bilingue et cultivé sont parmi les nombreuses qualités attendues d'un responsable marketing. Effectuer des recherches sur la concurrence nécessite de s'intéresser aux produits et aux marques étrangères, notamment à ceux des pays anglophones. Il faut connaître des univers et des milieux très variés et être capable de répondre très rapidement à n'importe quelle question concernant le produit à promouvoir. Sa formation: un bac + 5 sinon rienPour accéder à ce poste à responsabilités, vous devez viser un diplôme de niveau bac + 5. Deux filières sont possibles : les écoles de commerce et l'université.En écoles. Les grandes écoles de commerce les plus connues des recruteurs sont les suivantes : l'ESSEC (École supérieure des sciences économiques et commerciales), HEC (Ecole des hautes études commerciales), l'ESCP Europe (European School of Management) ou les établissements membres du « chapitre » des écoles de management de la Conférence des grandes écoles (CGE). Toutes recrutent sur concours communs, principalement après 2 ans de prépa. À l'université, il existe de nombreux diplômes dans les domaines du marketing, notamment au CELSA (université Paris Sorbonne). À bac + 5, il est possible de préparer un master pro ou un magistère en marketing. On peut citer les diplômes suivants : master pro marketing publicité et communication (université Paris-Sorbonne), marketing, vente parcours marketing chef de produit (IAE Gustave Eiffel - université Paris Est Créteil Val de Marne), marketing et stratégie (université Paris-Dauphine), droit, économie, gestion mention marketing vente parcours marketing opérationnel international (université Paris Nanterre), etc. Vous pouvez ensuite enchaîner avec un mastère spécialisé (bac + 6) : l'ESCP Europe, par exemple, propose un mastère spécialisé en marketing et communication. Où exerce-t-il?Les entreprises de tous les secteurs d'activité recrutent des responsables marketing : chimie, pharmacie, cosmétique, agroalimentaire, etc. Voir la fiche détaillée Ingénieur(e) technico-commercial L'ingénieur technico-commercial intervient dans des domaines variés, dès que la vente nécessite des compétences extrêmement techniques pour mettre en parfaite adéquation les besoins spécifiques des clients et les particularités du produit proposé.En France, l'industrie chimique est une des premières exportatrices industrielles, aussi la fonction technico-commerciale a-t-elle avant tout une dimension internationale. L'ingénieur technico-commercial prospecte les marchés et propose des produits adaptés à chaque région du monde. L'ingénieur technico-commercial doit se montrer convaincant et attentif pour emporter la signature du contrat visé. Conclure une vente implique aussi d'avoir sans cesse à l'esprit de nombreux paramètres : disponibilité du produit, stocks, délais de fabrication, capacités d'innovation et de recherche de son entreprise. Il faut être pragmatique et rigoureux !La majorité des ingénieurs technico-commerciaux sont des personnels techniques formés ensuite aux produits dans l'entreprise, lorsque la technologie n'est pas trop complexe. Le titre d'ingénieur technico-commercial est alors donné au salarié sans que celui-ci soit diplômé d'une école d'ingénieurs. Sa formation: un bac + 2 pour débuterÀ bac + 2/3. Pour commencer votre cursus, vous pouvez préparer, en 2 ans après le bac, un diplôme spécialisé : le BTS technico-commercial, ou le BTSA technico-commercial (plusieurs spécialités proposées).Vous pourrez compléter votre formation en un an grâce à une licence professionnelle spécialisée (bac + 3).À bac + 5. La tendance actuelle est néanmoins à l'embauche à de hauts niveaux de qualification (bac +5). Certaines écoles d'ingénieurs vous proposent des enseignements tournés vers le marketing et le commerce. Le diplôme demande 3 ans d'études après un concours. Vous y entrez avec un niveau bac + 2 : BTS technico-commercial ou 2e année de licence validée (L2) ou après 2 années de classe prépa scientifique. De plus en plus d'écoles d'ingénieurs se rapprochent également des écoles de commerce afin de proposer des doubles diplômes ingénieur-manager, un profil très prisé par les recruteurs. L'école Centrale Paris propose par exemple des doubles diplômes avec l'Essec et ESCP Europe. Où exerce-t-il?La majorité des embauches d'ingénieurs technico-commerciaux émanent du secteur industriel. Voir la fiche détaillée Mes ressources utiles France Chimie, organisation professionnelle des entreprises du secteur de la chimie en Francehttps://www.francechimie.fr/ France Chimie Île-de-Francehttps://www.chimie-idf.fr/ Le Village de la chimiehttps://www.villagedelachimie.org/SCF, Société chimique de France28, rue Saint-Dominique, 75007 Paris, tél. 01 40 46 71 62http://www.societechimiquedefrance.fr/ Association Graine de chimisteUniversité Pierre et Marie Curie - Boite 67, 4, place Jussieu, 75252 Paris cedex 05, tél. 01 44 27 30 71 Maison de la chimie28, rue Saint-Dominique, 75007 Paris, tél. 01 40 62 27 00http://www.maisondelachimie.com/ Métiers et secteurs Metiersdelachimie.comRéalisé par France Chimie en partenariat avec l'Éducation nationale, ce site s'adresse particulièrement aux jeunes et aux équipes éducatives. Il permet de découvrir le secteur de la chimie, ses métiers et les formations y conduisant.http://www.lesmetiersdelachimie.com Je travaille dans la chimieL'Observatoire des industries chimiques propose le Répertoire des métiers et des certifications des industries chimiques, 120 fiches pour découvrir les différents métiers du secteur.http://metiers.jetravailledanslachimie.fr/ Les métiers des industries chimiquesCe référentiel, réalisé par l'Apec en partenariat avec l'Observatoire des industries chimiques (Opic) présente 15 métiers de cadres considérés comme stratégiques de la branche des industries chimiques.https://cadres.apec.fr/Emploi/Observatoire-de-l-emploi/Les-etudes-Apec-par-thematique/Metiers-et-competences/Besoins-en-emplois-qualifies-et-metiers-cadres-dans-la-chimie Planète-energies.comPour en savoir plus notamment sur les métiers de la pétrochimie.https://www.planete-energies.com/en Fiches emploi métiers de l'industrie du médicamentDécouvrez les métiers de l'industrie pharmaceutique.https://www.leem.org/referentiels-metiers SFGP, Société française de génie des procédésLa Société française de génie des procédés (SFGP) a pour mission de promouvoir le génie des procédés (technologies nécessaires à la transformation de la matière et de l'énergie). Elle réunit industriels, chercheurs, ingénieurs (groupes de travail, journées scientifiques, congrès...).http://www.sfgp.asso.fr L'industrie des cosmétiquesLes professionnels du parfum et des cosmétiques développent sur ce site des informations pour le grand public.http://www.febea.fr/ Fédération des industries des peintures, encres, couleurs, colles et adhésifsCet organisme joue un rôle de représentation professionnelle des entreprises de ce secteur d'activités, diffuse des chiffres clés et des offres d'emploi.http://www.fipec.org Fédération de la plasturgie et des compositesLa Fédération de la plasturgie et des composites est l'organisation représentative du secteur de la transformation des matières plastiques. Elle rassemble et représente 3 550 entreprises adhérentes au sein de syndicats nationaux et régionaux.http://www.laplasturgie.fr/ Plastic Generation.comÉdité par Fédération de la plasturgie et des composites, ce portail vous permet de découvrir l'univers de la plasturgie, ses métiers et les formations qui y mènent.https://plasticgeneration.com/ Département Chimie du CNRSPour s'informer sur la recherche en chimie.https://www.inc.cnrs.fr/fr l'Observatoire prospectif des industries chimiquesSur le site de l'OPIC, observatoire prospectif des industries chimiques, vous trouverez de nombreuses données sur l'emploi dans le secteur.http://www.jetravailledanslachimie.fr Choix de formations - orientation Les métiers de la chimie : parcours de formationPour vous aider à réfléchir sur votre parcours, vous pouvez consulter la présentation des différents parcours de formation vers les métiers de la chimie, présentés par le site mediachimie.https://www.mediachimie.org/ The chemical world tourLancé en 2010 par l’Union des Industries Chimiques (UIC) et la Fondation de la Maison de la Chimie, The Chemical World Tour a pour but de faire découvrir l’industrie chimique et ses innovations à des étudiants.http://www.chemicalworldtour.fr Association chimie du végétal (ACDV)L’association chimie du végétal (ACDV) a pour vocation de réunir les acteurs économiques majeurs des agro-industries, de la chimie et de leurs industries clientes en aval, qui s’engagent dans le développement industriel de la chimie du végétal en France et en Europe.http://www.chimieduvegetal.com Réseau des écoles doctorales en chimieRéunissant plus de 20 écoles doctorales, le Redox est le premier réseau français d’écoles doctorales en chimie.http://www.docteurs-chimie.org/ Emploi et recrutement ABG, L'intelli'agenceL'association Bernard Gregory aide les jeunes docteurs à s'insérer en entreprise via son service d'offres d'emploi et d'une banque de CV en ligne.http://www.intelliagence.fr/ Docteurs-chimie.orgCréé par la Fondation de la Maison de la Chimie, le Réseau des Ecoles Doctorales de Chimie et l’Union des Industries Chimiques, ce portail vise à mettre en relation les docteurs et doctorants en chimie avec des recruteurs. Les candidats peuvent y consulter des offres d'emploi ou de stage et y déposer leur CV.https://docteurs-chimie.org/ Emploi-plasturgiePlateforme informant sur les métiers de la plasturgie et des composites. Les candidats peuvent y déposer leur CV, consulter des offres d'emploi et postuler en ligne.https://www.emploi-plasturgie.org/ Bourse à l'emploi de la société chimique de FranceLa Société chimique de France propose à ses adhérents une bourse à l'emploi, proposant des offres de bac + 2 à bac + 8.https://new.societechimiquedefrance.fr/emploi-et-insertion/ La chimie pour tousDans la rubrique emploi de ce site dédié à tous les « utilisateurs de chimie », vous trouvez des offres de tous niveaux de qualification et sur toute la France.http://www.lachimie.fr/emploi/ Chimie.work Site diffusant les offres d’emploi, stages, intérim, alternances à pourvoir rapidement parmi les entreprises des industries chimiques.https://chimie.work/ Outils pédagogiques La chimie pour tousCe site s'adresse à tous les utilisateurs de chimie : lycéens, étudiants et professionnels. Vous y trouverez des cours, des annales de concours ou du bac disponibles gratuitement, ainsi que des informations sur les écoles, les métiers de la chimie et la sécurité dans ce domaine.http://www.lachimie.fr UDPPC, Union des professeurs de physique et de chimieCette association des professeurs de physique et de chimie met à votre disposition des informations d'ordre pédagogique ou technique relatives à l'enseignement de la physique et de la chimie.http://www.udppc.asso.fr MediachimiePremière médiathèque dédiée à la chimie, ce portail réalisé par la Fondation de la Maison de la Chimie (avec le CNDP et EDP Sciences) offre une très grande quantité d'informations. Vous y trouverez des documents sur différentes innovations de la chimie, une présentation des métiers du secteur, des ressources éducatives et des actualités.http://www.mediachimie.org/ Actualités spécialisées Centre français du caoutchouc et des polymèresCe centre constitue un pôle de compétences pluridisciplinaires pour le développement de l'industrie du caoutchouc. Il est constitué de 3 entités : le syndicat national du caoutchouc et des polymères (SNCP), un laboratoire de recherche (LRCCP), un institut de formation (IFOCA Academy), une fondation (FDCA) et un pôle de normalisation (TNPF). Son site propose une rubrique actualités/presse, ainsi que des dossiers économiques et techniques sur le caoutchouc.https://cfcp-caoutchouc.com/ Olympiades nationales de la chimieDécouvrez les modalités de ce concours national scientifique réservé aux lycéens de 1re et de Terminale, ainsi que les annales des épreuves. Des olympiades sont également organisées au niveau international.http://www.olympiades-chimie.fr L'Actualité chimiqueÉditée par la Société française de chimie, L'Actualité chimique aborde tous les thèmes de société pour lesquels les sciences chimiques contribuent à des avancées innovantes.http://www.lactualitechimique.org Info Chimie MagazineActualités sur l'industrie chimique en France et dans le monde. Études et statistiques Les chiffres clés de la chimie en France en 2023 (France Chimie)https://www.francechimie.fr/positions-expertises/economie-competitivite/chiffres-cles-et-conjoncture/chiffres-cles La chimie et l'industrie pharmaceutique : tendance 2018-2023 des recrutements de cadres (Apec)https://corporate.apec.fr/home/nos-etudes/toutes-nos-etudes/la-chimie-et-lindustrie-pharmaceutique--tendance-2018-2023-des-recrutements-de-cadres.html Crédits photos© KrulUA © Slonme © valentinrussanov © Mlenny © Yuri_Arcurs © dusanpetkovic © industryview © danchooalex © 7postman © SolStock © Drazen_ © zoranm © andresr © AleksandarGeorgiev © sjenner13 © poba © alvarez © AzmanL © sspopov © sanjeri © Reptile8488 © Lars Forsstedt © Wild Orchid © sudok1 © PeopleImages © g-stockimages © aydinmutlu © Cecile_Arcurs © anyaberkut © gradyreese
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